Vendredi 14 juillet
Résumé : Visite du volcan Kawah Ijen et ferry vers Bali

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Départ à 5h vers Paltuding où commence l'ascension du Kawah Ijen. Nous disposons de 4h pour visiter ce site. Il n'y a ici que deux petits groupes de touristes pour se partager le site... quel calme par rapport au Bromo. La monté commence sous la pluie, c'est assez long, environ une heure, mais pas difficile. Nous apercevons au loin quelques singes, la recherche d'autres singes nous occupera au cours de cette randonnée.

Les porteurs de minerais de soufre sont déjà au travail. Ils transportent une charge d'environ 80 kilos répartie aux deux extrémités d'une barre leur écrasant l'épaule. Quelle vie ! aller chercher jours après jours le minerais au fond du cratère dans d'épaisses fumées soufrées. Ils nous invitent à les photographier en échange de petits cadeaux. Je leur donne des stylos ou des biscuits, d'autres personnes leur donnent des cigarettes arguant avec cynisme «au point où ils en sont !», sous-entendu, leur espérance vie n'étant que d'une cinquantaine d'année.... En fait, c'est bien les cigarettes le cadeau qu'ils apprécient le plus.

A mi-chemin, nous émergeons au dessus des nuages, la pluie laisse la place à un soleil resplendissant. Les rayons de soleil jouent avec les brumes, avant même d'atteindre le sommet du volcan les paysages sont déjà fabuleux. On est bien loin du lever de soleil insipide sur le Bromo qu'on a enduré hier. Après une heure de marche nous atteignons le sommet de volcan.

Un écriteau spécifie qu'il est interdit aux touristes de descendre au fond du cratère. Le second groupe de touristes nous rejoint, il est accompagné par un guide indonésien, ce guide nous précise qu'on peut y aller à condition de laisser la priorité aux porteurs qui montent (quelle évidence !). Il y a un gros nuage de fumée soufrée mais il est à l'opposé du cratère, on y va donc sans hésiter. La descente est plutôt longue car pour ne pas gêner les porteurs nous devons stationner de longues minutes en équilibre sur des rochers. Arrivés presque au but, je remarque que le nuage maléfique vient vers nous. Nous décidons donc de remonter sans perdre de temps. On appréciera cette initiative car retourné au sommet le nuage sera déjà de notre côté. On a eu finalement la chance de pouvoir aller très près du cratère quasiment sans être gêné par la fumée (on avait déjà donné lors de la visite du Papandayan).

Retour tranquille au minibus. Nous arrivons rapidement au ferry pour Bali. C'est ici que s'achève notre périple organisé au départ de Yogjakarta deux jours auparavant. C'était finalement un bon plan si on oublie le côté course effrénée. De plus, très appréciable, nous venons de passer deux jours et demi sans avoir à négocier de prix pour des transports locaux.

Pour aller à Denpasar il faut monter côté Java dans un bus qui embarque sur le ferry et poursuit sa route côté Bali. Nous sommes à nouveau des proies très convoitées par les divers «intermédiaires» qui veulent nous vendre avec commission les tickets de bus pour Denpasar. Impossible de trouver un guichet pour espérer payer le prix normal. Nous sommes donc finalement obligés de nous adresser aux «intermédiaires», les tickets sont achetés au moins gourmand d'entre eux. C'est une entrée en matière révélatrice des us et coutumes de Bali, il nous sera toujours strictement impossible de voyager au prix local sur cette île.

Arrivé à Denpasar nous sommes envahis par les chauffeurs de minibus, prix à la tête du client, il faut négocier âprement. Nous arrivons en fin de journée à Ubud avec l'intention de nous y reposer.

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