Mardi 11 juillet
Résumé : Jogjakarta et site de Borobudur

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Arrivée en train de nuit à Yogjakarta à 4h du matin. Les hôtels sont près de la gare, nous n'avons donc pas besoin de taxi. Nous nous apitoyons sur le sort des chauffeurs de taxis dont les véhicules sont alignés devant la gare dans une file interminable et cela pour moins d'une dizaine de clients. Les diverses catastrophes ont vraiment fait fuir les touristes d'Indonésie, en particulier de cette région.

On perd pas mal de temps pour trouver un hôtel, finalement on atterrit à l'hôtel Karunia, un excellent rapport qualité/prix. Ils ne nous font pas payer la nuit de notre arrivée. On commence par récupérer un peu de sommeil, et ici personne pour nous stopper la clim.

Après avoir récupéré nous partons vers Borobudur. Première étape, rejoindre la gare routière de Jombor. Nous attendons le bus correspondant mais un becak (cyclopousse) insiste beaucoup pour nous y amener. On essaie de lui faire comprendre qu'on est trop lourd pour une course aussi longue et qu'il faudrait que son engin fasse 5cm de plus pour qu'on puisse s'y asseoir. Il s'en fout, visiblement il est prêt à tout pour gagner sa croûte. Finalement on accepte pour lui faire plaisir, on va alors perdre trois quarts d'heures dans une situation extrêmement inconfortable. On lui a donné 30000 roupiahs pour cette course, il est tellement contant qu'il nous propose de nous attendre pour le retour. Dans le bus pour Borobudur arnaque comme d'hab.: on nous fait payer 20000 roupiahs par personne alors que les locaux ne payent sûrement guère plus de 5000 roupiahs.

Enfin, nous somme prêts pour la visite. Le «temple» de Borobudur a été complètement déglingué par les tremblements de terre, les intempéries et la végétation. Il a été remonté à l'aide d'ordinateurs dans lesquels avaient été mémorisées les caractéristiques de chaque pierre, mais le programme avait des bugs car beaucoup de motifs de bas reliefs sont bizarrement agencés. Cependant dans l'ensemble, la reconstruction tient la route. Le «temple» est constitué de neuf terrasses de plus en plus petites posées les unes sur les autres. Les six premières sont carrées, les 3 dernières sont circulaires. Le dernier niveau est sensé représenter le Nirvana, etc..., etc... voir guides spécialisés. Nous nous limiterons à dire que cette visite nous a enchanté, nous avons réalisé un de nos rêves, ce monument hantait nos pensées depuis bien longtemps.

Pour le retour à Yogjakarta, on va faire le maximum pour ne pas se faire arnaquer à nouveau dans le bus. Mais à la gare routière tous les indonésiens se sont passés le mot, ils prétendent unanimement que le trajet vaut bien 20000 roupiahs. Très méfiants, dans le bus nous refusons de payer en attendant de voir ce que payent les autochtones. Mais les passagers sont complices, ils donnent ostensiblement 20000 roupiahs. En particulier une fille ayant payé en apparence cette somme descendra du bus un ou deux kilomètres plus loin, ce qui est absurde. On verra par la suite le gars qui fait payer remettre en douce dans son dos des billets de banque à certains passagers. Quelle honte pour ces passagers de se prêter à une telle mascarade.

Cette journée a aussi été ponctuée par des «Zidane el matador». Il semble qu'un journal ait utilisé ce titre pour commenter le carton rouge de la finale de la coupe du monde car dès que nous sommes identifiés comme français nous avons droit à cette exclamation.

De retour à Yogjakarta, j'entre dans dans une agence pour passer le temps. A ma grande surprise on m'y fait une proposition des plus intéressantes. Pour une centaine d'euros, pour deux personnes, on nous propose de nous amener demain à Prambanan, puis au volcan Bromo, puis au volcan Kawah Ijen, puis au ferry qui nous fera passer à Bali, deux nuits d'hôtel comprises. Nous n'avions pas l'intention de visiter le Bromo, mais compte tenu des difficultés prévisibles pour visiter le Kawah Ijen en solo, nous sautons sur cette occasion (un peu hâtivement car suite du voyage va être une course effrénée) .

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