Jeudi 13 juillet
Résumé : Lever de soleil sur le volcan Bromo
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Réveil à 4h pour aller au mont Penanjakan voir le lever de soleil sur le Bromo
et le Semeru. Ça caille là haut, on nous propose des vestes pourries en location
à 20000 roupiahs chacune. Pour nous convaincre qu'on fait une bonne affaire le
gugusse nous dit qu'il les a louées 25000 aux occupants de la chambre voisine,
on vérifiera plus tard, il avait sorti le même mensonge à nos voisins. Je lui en
prends une pour Romain qui traîne un rhume et lui donne seulement 10000 roupiahs,
c'est déjà trop pour de pareilles guenilles. Je le laisse se lamenter, nous rejoignons
le 4x4 qui nous attend.
Quelle galère, on se retrouve dans une queue de dizaines ou même de centaines de
4x4 grimpant au sommet du Penanjakan. Au sommet, il fait encore nuit, ça caille
drôlement, mes cinq couches de tee-shirts sont à peine suffisantes pour ne pas
grelotter. Par contre la chaleur humaine doit réchauffer l'atmosphère puisqu'on
est entassé les uns sur les autres, il y a déjà quatre rangées de corps humains
alignés sur les bords du site, il y a même une tribune surpeuplée. Tout ce monde
attend immobile, protégeant égoïstement sa place de laquelle il n'y a rien à voir,
et il d'où il n'y aura encore rien à voir pendant plus d'une demi-heure. Nous nous
promenons dans les espaces restreints où l'on peut encore bouger afin d'éviter d'être
statufiés par le froid.
Enfin une lueur rouge dans le ciel. Bof ! c'est peut-être le lever de soleil
le plus moche que j'ai jamais vu... mais les flash crépitent. Cela nous permet au
moins de bien nous marrer en observant tous ces cons photographier au flash un ciel
rougeoyant. En plus, ces lueurs rouges n'éclairent même pas les volcans au fond de
la caldeira.
Enfin, le soleil commence à éclairer les volcans, maintenant le point de vue est
magnifique mais les couleurs du lever de soleil ont disparu et il n'y a pas assez
de lumière pour profiter au maximum d'un tel point de vue.
Les photos
que nous avons
prises sont de piètre qualité, on à dû forcer sur la saturation et la luminosité
(effet néfaste qui saute aux yeux) pour ne pas montrer que des ombres sans intérêt.
Bien sûr plus on attend plus le point de vue devient intéressant, mais hélas, il
faut repartir, organisation oblige. Un conseil : ce point de vue est sublime
et vaut le détour, mais il faut oublier le lever du soleil (en profiter pour dormir)
et aller là haut vers 9 ou 10 h après le départ des moutons de Panurge, il y fait
moins froid et l'éclairage doit y être optimal.
Tout ce beau monde redescend ensemble vers la caldeira au pied du Bromo, et tout le monde
grimpe ensemble
voir le
cratère depuis le sommet
du volcan. Romain et moi
ne perdons pas de temps, on gravit les 250 marches à la vitesse «grand V» afin d'avoir
le sommet pour nous seuls. On y parvient, on aura ainsi le plaisir d'y respirer
les vapeurs de soufre en solitaire pendant quelques minutes.
Nous retournons en 4x4 au
village de Cemoro Lawang,
puis en minibus vers Probolinggo
et enfin en minibus vers Sempol, camp de base pour visiter le volcan Kawah Ijen.
Encore un transfert interminable. Nous sommes quatre passagers dans ce minibus.
Nous arrivons à Sempol juste avant la tombée de la nuit. Les paysages traversés
en approchant du but nous ont enchantés au point de chercher à rester à Sempol une
journée pour se balader. Mais retarder notre départ vers le ferry d'un jour était
tellement compliqué qu'on a dû y renoncer.
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