Lundi 10 juillet
Résumé : Balade vers le volcan Papandayan, superbes rizières

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Après une nuit perturbée par la finale de la coupe du monde nous sommes sur pieds à 8h pour partir vers le volcan Papandayan. Ce volcan est situé à 90 km au sud de la ville. Contrairement au volcan Tangkuban Prahu beaucoup plus proche, Papandayan est quasiment ignoré des touristes. La visite du volcan inclut aussi une promenade dans des rizières en terrasse ainsi qu'une halte pour faire trempette dans des eaux de sources chaudes.

La visite est plutôt chère... on a oublié de marchander, de plus pour éviter de perdre du temps à récupérer des roupiahs on a accepté de payer en euros avec un prix majoré de 15 %. Nous avons été bien peu récompensés puisque le gars de du losmen nous a laissé poireauter une heure devant une banque pour changer les euros qu'on venait juste de lui donner, c'est à la limite de la malhonnêteté mais on finit par s'y habituer ici, c'est devenu presque de la routine.

Après ce début de balade peu glorieux pour les organisateurs, on doit avouer que la suite s'est très bien déroulée. En particulier on va passer à la gare de Bandung pour réserver un train de nuit pour Yogjakarta ce soir. L'aide du gars du losmen nous a été très utile car ce n'est pas évident de faire une réservation. Pour info, ce n'est pas à la gare mais dans un bâtiment extérieur, de plus il faut remplir un questionnaire formulé en indonésien.

On roule, on déjeune, puis on re-roule.... Premier arrêt pour un superbe point de vue sur des rizières en terrasse. Le chauffeur repart et nous laisse avec le gars du losmen qui va nous servir de guide pour une heure de promenade dans les rizières. Un must qui vaut a lui seul le déplacement.

Arrêt suivant sur le parking complètement vide du volcan, nous sommes les seuls touristes. Ici, on doit prendre un guide spécialisé car c'est plutôt dangereux, un touriste a laissé une jambe dans l'un des cratères (il y en a quatre) qui ont soit-disant tendance à se déplacer. La visite du volcan dure un peu moins de deux heures. Les cristallisations de soufre autour des évents, les couleurs diverses des roches et de l'eau qui ruisselle évoquent une exposition d'oeuvres abstraites. Mais il faut le mériter, c'est au prix de la traversée en apnée de fumerolles de soufre dont une nous paru interminable. Ensuite nous passons par une forêt d'arbres calcinés, victimes des coulées pyroclastiques de l'éruption de 2002 avant d'arriver au lac contenant un «liquide» vert. Le retour se fait par le même chemin, il faut donc retourner se déboucher le nez dans les fumerolles.

Il était prévu après la visite du volcan d'aller se baigner dans les eaux de sources chaudes, on demande au guide de remplacer cette activité par la visite de villages typiques. Il se gratte la tête, il ne s'attendait pas à une telle demande. Sans trop nous dire ce qu'il a prévu, il nous donne son accord. En fait, on va s'arrêter en contrebas des rizières visitées le matin pour passer dans les villages de cultivateurs. Les agriculteurs y vivent quasiment en autarcie, ils ont tout, poulets, chèvres, légumes, ils cultivent même leur tabac et certaines de leurs épices. Visiblement, les habitants de ces villages n'ont pas l'habitude de voir des touristes, nous sommes accueillis à bras ouverts. Puis c'est l'heure de la prière, trois mosquées des environs nous le rappellent. Les chèvres du coin répondent aux muezzins sur le même ton. Finalement notre guide nous demande si d'autres touristes occidentaux apprécieraient cette visite, il en semble étonné mais on lui confirme que oui. Ne vous étonnez donc pas si a l'avenir cette visite est au programme....

Retour au losmen puis attente du train de nuit pour Yogjakarta. Le train est à quai bien avant son départ on s'y installe tranquillement sous un ventilateur rendant l'air juste respirable. Puis s'en suit une bataille de ventilateurs, les indonésiens ont la fâcheuse manie de les éteindre et nous de les rallumer. On perdra la bataille et on finira ce voyage dans l'air suffocant de notre voiture en maudissant ces indonésiens qui ont éteint tous les ventilateurs de notre wagon mais aussi des deux wagons adjacents.

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