Dimanche 09 juillet
Résumé : Visite du Jardin Botanique de Bogor et transfert à Bandung

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On retourne au jardin botanique dès l'ouverture en espérant plus de calme que la veille. C'est une bonne idée car ce matin il n'y a plus de voitures et le concert de tronçonneuses n'a pas encore commencé. Le jardin est organisé en zones à thème, nous avons particulièrement apprécié la zone des bambous, des cactus et celle des palmiers. Impossible de trouver les fougères. Au passage, il y a une attraction à ne manquer sous aucun prétexte l'Arum titan, il s'agit de la plus grosse inflorescence du monde pouvant atteindre 2,50 mètres de haut.

Après la visite du jardin nous partons pour Bandung. Nous allons suivre l'itinéraire proposé par la vieille dame du losmen. Le dimanche, c'est parait-il compliqué (selon le GdR, confirmé par la vieille dame), en particulier si l'on désire passer par le col de Puncak (paysage soit-disant «superbe»). Il faut dans un premier temps prendre un minibus de la ligne 14 jusqu'au centre commercial Hero, puis trouver l'arrêt du minibus pour Cianjur (ces minibus passent par le col de Puncak). A Cianjur, on devra prendre un bus pour Bandung.

Nous réussissons à franchir la première étape (minibus numéro 14), par peur du ridicule nous ne dirons pas combien nous ont coûté ces quelques kilomètres. Trouver l'arrêt du minibus pour Puncak dans les environs du centre commercial Hero est un jeu de piste qui nous aura occupé au moins une demi-heure. Nous y parvenons épuisés par la chaleur. Après une heure d'attente toujours pas de minibus. Nous discutons avec quelques indonésiens, finalement l'un d'entre eux nous demande pourquoi on ne prend pas le bus direct : «mais msieur, c'est dimanche, y'en n'a pas !». Le msieur insiste et nous propose de nous guider jusqu'à la gare routière à deux ou trois cent mètres. On le suit sans conviction. Diantre ! il avait raison, il y a plein de bus directs pour Bandung, et il passent bien par le col de Puncak.

Nous choisissons un bus confortable (classe «eksekutif»). Une personne en uniforme nous demande 200 mille roupiahs par personne. Ça sent l'arnaque. Une dame derrière nous parle anglais, on lui demande combien elle paye. Elle ne veut pas nous répondre, on remarquera plus tard que les indonésiens sont tous de mèche pour arnaquer les étrangers (voir par exemple notre escapade à Borobudur). Bref, de peur d'être victime d'une grosse arnaque on s'échappe vers un bus «ekonomi», on demande le prix de la course avant de monter, tout semble okay (pour une fois).

La nuit est déjà tombée lorsqu'on arrive à la gare routière de Bandung. Ce n'est pas facile d'y trouver un chauffeur de taxi qui accepte de mettre en marche son compteur, mais en cherchant bien on y parvient. Le taxi nous amène au Surabaya Hôtel, il s'agit d'une demeure coloniale absolument splendide, à voir absolument. Malheureusement les chambres qu'on nous fait visiter sentent la moisissure, elle n'ont ni ventilo ni clim. Dommage, on est trop crevé pour passer la nuit dans ces conditions. On se retrouvera finalement au By Moritz, une adresse incontournable car diverses excursions y sont organisées.

Nous réservons l'excursion vers le volcan Papandayan pour le lendemain. Nous vérifions aussi qu'on pourra voir la finale de la coupe du monde pendant la nuit.

J'évoque à la réception du losmen la tentative d'arnaque du bus ...en fait les tickets de 200 (mille) roupiahs étaient des tickets de 200 roupiahs, il s'agissait d'une taxe de gare routière (comme une taxe d'aéroport). Notre réaction montre que nous sommes déjà pas mal paranos... mais la suite du voyage confirmera qu'arnaquer un étranger est ici le sport national favori.

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