Mercredi 12 juillet
Résumé : Site de Prambanan avant un long transfert vers le Bromo
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Ce matin nous partons pour trois jours en transports organisés vers Prambanan,
le Bromo, le Kawah Ijen et enfin le ferry pour Bali. Nous avons pour nous tout
seuls un minibus flambant neuf, confortable, avec la climatisation qui fonctionne.
Arrivée à Prambanan, la question se pose, que faire : «visiter» en prenant
un ticket ou bien se limiter à regarder de la route ? Depuis le tremblement de terre
du 27 mai, le groupe principal de ce site, le «Candi Prambanan» (ou «Candi Lara Jonggrang»)
qui est de trèèèèèèèèès loin le plus intéressant, a été fragilisé, on ne peut plus
y pénétrer on doit se contenter de l'apercevoir à quelques dizaines de mètres depuis
une estrade. En fait, depuis que l'estrade est construite, le prix est remonté à
celui pratiqué avant le tremblement de terre. Une arnaque dont les indonésiens ont
seuls le secret. Hier, à l'agence, on m'avait dit qu'on voyait aussi bien depuis
la route et que cela ne valait pas le coup de payer pour entrer sur le site. On a
du mal imaginer qu'une telle arnaque soit possible, on va donc vérifier au guichet.
Eh bien oui, c'est possible ! Je leur fais la morale, le guichetier semble
être d'accord avec moi mais il obéit à ses instructions. Finalement il nous propose
des tickets au tarif étudiant. On se laisse tenter.
Le «Candi Prambanan»
n'est aperçu que de loin mais d'assez près pour pouvoir imaginer
ce qu'on rate. Après une telle frustration nous pouvons «visiter» de près «Candi
Lumbung» et «Candi Bubrah» mais il ne s'agit que de ruines de temples bouddhistes ou
de tas de pierres. Finalement à l'extrémité nord du site le temple bouddhiste
«Candi
Sewu» présente un intérêt certain. Dans l'angle nord-est du site il y a une sortie
avec quelques gardes. D'où l'idée pour visiter ce site aussi longtemps que le groupe
principal sera interdit d'accès : la meilleure solution consisterait à observer
le «Candi Prambanan» depuis la route puis à graisser la patte des gardes pour visiter
de près le «Candi Sewu», en supposant que ces gardes ne soient pas les seuls incorruptibles
d'Indonésie. Nous sortons du site en direction d'un autre superbe temple le
«Candi
Plaosan» situé à 1,5 kilomètres. Malheureusement notre chauffeur nous attend, il
faut rentrer au pas de course.
La suite de la journée est une interminable traversée de Prambanan à Probolinggo.
On profite du confort de notre minibus pour dormir, dommage que cette traversée ne
soit pas prévue de nuit, cela permettrait d'économiser une journée. Nous arrivons
la nuit tombée à Probolinggo, le chauffeur nous apprend que sa prestation se termine
ici et qu'on va être pris en charge par une autre équipe.
L'étape suivante consiste à affronter un excité qui nous réclame 50000 roupiahs
par personne pour aller demain matin en 4x4 du village de Cemoro Lawang jusqu'au
mont Penanjakan voir le lever du soleil sur le Bromo. Ce grotesque individu est
menteur, nous avions l'intention d'aller de Cemoro Lawang au Bromo à pieds, j'avais
lu quelque part qu'il n'y avait qu'une heure de marche. Il nous affirme qu'il y en
trois et que c'est impossible compte tenu du timing des minibus. De plus il ne nous
laisse pas le temps de vérifier sur nos documents arguant que le minibus pour
Cemoro va partir. A contre coeur on prend la course en 4x4, on le regrettera le
lendemain car on se retrouvera dans une cohue digne du métro aux heures de pointe,
on vérifiera aussi que la montée à pieds au Bromo est faisable en une heure (et
au calme !). Nuit à Cemoro Lawang.
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