Lundi 18 juillet Résumé : Visite de Djéné Navigation rapide Djéné est une ville magnifique, de plus, lundi c'est le jour du marché. Donc, pas d'hésitation, je pars à Djéné. Je prends un minibus. On y est serrés comme des sardines, mais comme il n'y a pas de vitres aux fenêtres on profite de l'aération naturelle. C'est finalement infiniment plus confortable que les bus Bani ou Bittar qui n'ont pas d'ouvertures. Le bus est très lent puisqu'il nous faut 2h30 pour atteindre le bac de Djéné. Le passage du bac est assez folklo. Il faut en principe se déchausser et patauger dans l'eau boueuse sur quelques mètres. La bilharziose menace dans les eaux des rivières, j'y vais ? j'y vais pas ? Le minibus commence à avancer vers le bac, sans demander l'autorisation j'y saute dedans, le chauffeur n'ose pas me demander de sortir. De l'autre côté, je fais la même manip, là le chauffeur râle, mais je l'ignore. Peu de temps après nous arrivons à Djéné. J'avais l'intention de prendre un guide pour visiter la ville. Lors du passage de la rivière j'avais fait affaire avec un jeune à l'air tristounet. C'était un guide plutôt amateur car il m'a fait faire la visite en finissant par la mosquée, il faut savoir qu'à partir de midi la façade principale de la mosquée est à l'ombre, donc très peu photogénique. C'est rageant car en arrivant, je l'avais aperçue de loin, elle était magnifique. Sinon, la visite est sans histoire, on visite les divers quartiers, styles marocain et toutcouleur, terrasses pour point de vue imprenable sur la ville, la mosquée et le marché, passage obligatoire dans quelques magasins de souvenirs puis salutations au chef du village. J'en profite aussi pour découvrir un fruit que je ne connaissais pas, le zaban. Il s'agit d'une coque épaisse contenant des graines entourées d'une pulpe citronnée. C'est très rafraîchissant. Enfin je suis libéré du guide et de sa triste mine. Je vais pouvoir gambader à mon rythme dans la ville, parcourir le marché de long en large.... Retour vers 15h en taxi-brousse, il est tellement lent qu'il nous faudra quatre heures pour retourner à Mopti.