Samedi 16 juillet
Résumé : Séjour forcé à Bamako. Marché de Daral.

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Réveil à 5h, même scénario que la veille : aéroport aller-retour pour rien, toujours pas de sac.

C'est samedi, jour de marché à Daral (prononcer Dral). Mais trouver le bon minibus (ou Dourouni) pour cette destination relève de l'exploit. Je demande des milliers de fois si c'est le bon minibus, seule réponse « non » sans plus d'information. Finalement je me décide à demander de l'aide à un passant. Manque de chance il est bègue. Il y met de la bonne volonté, clairement il veut m'aider, mais les minibus sont déjà loin quand il a fini de poser ses questions. Finalement, je l'oublie pensant qu'il ne peut pas m'aider, je croyais qu'il avait disparu dans la foule, mais cinq minutes plus tard, la mine radieuse il me fait de grands signes. Je comprends qu'il me montre le bon minibus.

Dix minutes plus tard, on stoppe à la station du marché de Médine (Médina Koura, un km à l'est du musée national). Il va falloir trouver un autre moyen de transport. Les passagers pour Daral sont invités à monter dans un autre Dourouni. Au bout d'un quart d'heure il n'y a que quatre ou cinq personnes, cela risque de durer longtemps. Une ravissante dame du minibus me fait signe de la suivre, où allons-nous ? Il y a un peu plus loin une gare de taxi-brousse. On complète le premier taxi et on part immédiatement pour Daral.

Daral est un village situé à 40 km au nord de Bamako. Le samedi les Peuls et autres ethnies viennent y vendre leurs bestiaux. Les troupeaux sont disposés sur un immense terrain plat, on y trouve chèvres, ânes, porcs etc.... Dans les autres marchés on remarque surtout les femmes avec leurs tenues colorées. Ici, il n'y a presque que des hommes, c'est un vrai défilé de mode très coloré. Autour du marché aux bestiaux il y a aussi un marché classique et un grand dépôt de bois (pour les fourneaux).

Avant de rentrer m'ennuyer à Bamako je décide de me balader autour de Daral malgré le soleil de plomb. En particulier je vais vers le village un km plus au sud. Je commence à prendre quelques photos lorsqu'une vielle femme la poitrine pendante jusqu'à la taille se met à gesticuler. Je vais encore me faire engueuler comme à Bamako la veille pour avoir pris des photos. Eh bien non, finalement je comprends qu'elle veut être prise en photo de plus près. Elle couvre sa poitrine et c'est parti pour les pauses, seule ou à tour de rôle avec tous les membres de sa famille. Je lui demande son adresse pour les lui envoyer, mais personne ne sait écrire ici. Ce village est une énigme pour moi : comment peut-on vivre ici, il n'y a déjà pas beaucoup de verdure, mais à la saison sèche la région doit être complètement désertique....

De retour à Bamako, je reprends ma marche aléatoire dans la ville. Vers 15h, retour à l'agence Royal Air Maroc (compagnie à éviter) pour discuter avec le chef d'escale. Mon pot Ali m'avait dit que j'avais droit à un dédommagement mais seul le chef d'escale pouvait en décider. Le chef d'escale est presque aussi antipathique que son acolyte le directeur de l'agence, ils me « reçoivent » tous les deux dans un bureau, la discussion tourne court : « selon les règlements internationaux nous vous devons 50 USD pour la perte de votre bagage, le reste ne nous concerne pas ». C'est vraiment LA compagnie à éviter, et le chef d'escale vaut guère mieux. Enfin mon pot Ali va envoyer pour la troisième fois un fax à Casablanca. Je n'y crois plus et je prends la décision de partir le lendemain pour Mopti, et une fois sur place de tout racheter.

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