Vendredi 15 juillet
Résumé : Séjour forcé à Bamako. Visite du musé national et du zoo.

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J'ai demandé au gardien de l'hôtel de me réveiller à 5h pour aller à l'aéroport pour récupérer mon sac. Il m'oublie, réveil à 6h30, ça va donc être dur de le récupérer et d'avoir dans la foulée le premier bus pour Mopti qui part à 8h. Taxi, arrivée à l'aéroport, déception toujours pas de sac. Je commence à penser que je vais subir le même sort que les quatre français rencontrés lors de mon arrivée. Je suis de plus en plus inquiet car en ville j'ai rencontré beaucoup d'autres routards qui attendaient aussi leurs bagages (tous voyageaient avec la compagnie à éviter Royal Air Maroc).

De retour en ville je vais directement voir mon pot Ali à l'agence Royal Air Maroc (compagnie à éviter). Il a l'air encore plus triste que moi, je sens bien qu'il a honte de servir cette compagnie (à éviter). Il me propose de repasser à l'agence pour exposer mon problème au chef d'escale vers 15h. Il me promet d'envoyer à nouveau un fax à Casablanca pour que mon sac soit mis en priorité dans le prochain avion.

Je « profite » de ce séjour forcé à Bamako pour visiter les musées. Pour en arriver à une telle extrémité je devais être dans un triste état car des musées je n'en ai pas visité plus de quatre ou cinq en plus de vingt ans de voyage. Le Musée National se laisse visiter car il est climatisé ! Bon, soyons honnêtes, la salle sur l'art traditionnel (masques, statuettes, fétiches...) vaut à elle seule le déplacement.

Après le musée, je continue un peu plus loin vers le nord pour me balader dans le jardin biologique qui n'est en réalité qu'un zoo ordinaire. Le parc est immense, il propose des promenades qui seraient fort agréables si le soleil était moins agressif. Il y a effectivement quelques animaux, ils sont tous apathiques, ils ont l'air aussi déprimés que moi. Je n'en ai vu qu'un seul qui n'était pas plongé dans une profonde léthargie, une hyène, contrairement à ses petits camarades elle avait une crise nerf. Ça se comprend, un tel ennui.... Un lion à moitié chauve exhibant sans pudeur ses gros testicules me fit un clin d'œil. C'est sûr, il voulait me dire : « tu vois, moi aussi je m'emmerde à Bamako ». En fait, je ne suis pas sûr qu'il m'ai fait un clin d'œil car de là où j'étais je ne voyais qu'un seul œil, peut-être avait-il simplement cligné des deux yeux.

C'est l'heure de retourner à l'agence Royal Air Maroc (compagnie à éviter) pour discuter avec le chef d'escale. La salle d'attente est bondée, je renonce. Il ne me reste plus qu'à errer dans cette ville comme la veille. J'en profite pour faire quelques achats pour enfin changer mes vêtements, me laver les dents....

Nuit à la Mission Catholique histoire de faire des économies car mon budget fond comme neige au soleil à cause des chambres climatisées et des taxis entre la ville et l'aéroport.

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