Dimanche 3 Juillet
Résumé : De Montecristi à Punta Rucia.

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Ce matin nous partons très tôt vers Punta Rucia, la guagua nous dépose à Villa Elisa. Il reste une trentaine de kilomètres à parcourir, mais comment ? Nous avons des avis différents à propos des guaguas, certains nous disent qu'il n'y en a pas, d'autres nous parlent de « guaguas touristiques ». Les moto conchos sont très pressants, ils demandent 150 pesos par personne, on fait vite le compte deux allers-retours cela va nous coûter une vingtaine d'euros, soit une bonne partie de notre réserve. On tente le coup de faire confiance à ceux qui nous parlent de « guaguas touristiques ».

Un papy nous dit que le prix annoncé par les moto conchos c'est du vol, il veut nous aider, il traverse la route avec son fauteuil et sa canne et se met à faire du stop pour nous. Il n'a pas beaucoup de succès, on lui dit qu'on va faire autrement, mais il insiste ça va marcher d'après lui. Il parle comme les autres de « guaguas touristiques », il s'agit en fait des bus des voyages organisés qui viennent de Santiago, bien sûr aucun de ces bus ne peut prendre de passagers clandestins. Au bout d'une heure d'attente, le temps est passé assez vite puisqu'on a pu discuter avec lui, mais il est clair qu'il faut changer de stratégie. On change de place, et rebelote, un jeune nous affirme aussi avec beaucoup de persuasion qu'il y a une « guagua touristique » qui va nous prendre à 10h. Arrive 10h, toujours rien, mais c'est toujours dans cinq minutes qu'elle va passer. Finalement à 10h30 on se résigne à prendre un concho. A deux passager sur la moto on nous fait le transfert à 200 pesos au lieu de 300.

C'est un peu l'aventure, nous voici partis à trois sur une moto pour une trentaine de kilomètres. La piste est rapidement défoncée, sans aller très vite on double tous les véhicules à quatre roues qui n'avaient pas voulu nous prendre. Bien sûr nous n'avons pas de casque, personne n'en porte ici on pourrait même en déduire que le port du casque est interdit. Après une petite heure et quelques sueurs froides sous un soleil d'enfer, nous arrivons au village.

Un kilomètre à l'ouest du village c'est la récompense, la plage devient paradisiaque bleue comme sur les cartes postales, il ne manque plus que les cocotiers. De plus, elle est déserte comme si on nous l'avait réservée. Un seul reproche, l'eau est trop chaude, jamais nous n'aurions imaginé une eau de mer aussi chaude. Le temps de prendre quelques coups de soleil nous continuons vers la vraie plage, la Enseñada. On entend de loin les gros baffles qui y crachent une musique assourdissante. On retrouve ici entassés les uns sur les autres les passagers des « guaguas touristiques » qui nous avaient ignorés lorsqu'on faisait du stop. Mais nous ne sommes pas ici pour la musique ou cette plage bondée, nous venons pour la cuisine des femmes de pêcheurs. On s'offre chacun une bonne langouste à un prix dérisoire dans l'une des gargotes. Après le repas on s'enfuit rapidement vers notre plage déserte pour une seconde couche de coups de soleil.

Avant de rentrer à Montecriti on flâne dans le village, il est calme mais moins bien préservé que Bahoruco. Nous avons confirmation plusieurs fois qu'il n'y a pas de guaguas ici, on sera obligés de rentrer en concho. Au retour, on crève à mi-chemin ce qui nous a permis de visiter la campagne pendant une demi-heure, le temps d'aller faire réparer le pneu crevé.

Retour à Montecristi, comme hier soir c'est la fête.

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