Lundi 28 juillet 2003
Résumé : viste des mangroves et de villages accessibles par la mer.

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Départ à 9h pour le tour organisé par Andrès Cavalchi, le gus qui organise tous les voyages autour de San Lorenzo.

On m'installe confortablement sur une lancha qui sert habituellement pour les liaisons de transports en commun, mais dans ce cas il y a plus de trente passagers. J'ai l'air couillon seul sur une si grande barque. Bref, cette gène passagère ne m'empêche pas de profiter de cette balade inoubliable.

San Lorenzo est au cœur d'une région de mangroves. La première heure et demie va consister à naviguer dans ce paysage très spécial. Nous faisons beaucoup de kilomètres puisqu'on va se retrouver à proximité de la frontière colombienne.

Un premier arrêt dans le village de Palmarreal. Tout le village est construit sur pilotis. Toutes les "rues" sont des planches à deux mètres du sol (nous sommes à marée basse). On va aussi sur la terre ferme derrière le village pour voir l'école. Mon guide connaît tout le monde ici car il y a de la famille.

On repart vers le large (on quitte les mangroves), la barque est un peu secouée par les vagues. Mais quel régal de passer à moins de dix mètres de milliers de pélicans. Il y a bien sûr d'autres oiseux, mais on ne voit presque que les pélicans tellement ils sont gros et peu effarouchés. On les voit plonger pour attraper des poissons avec leur bec puissant. On les retrouve aussi perchés sur les plus hautes branches des arbres.

On longe une plage, toujours les pélicans... puis arrêt sur une petite île de sable. J'en profite pour récolter quelque espèces de champignons poussant sur les branches échouées sur l'île. Le guide est super, il reconnaît tous les débris arbres. On va aussi s'arrêter au bord des mangroves mais on ne peut pas s'y balader à pied car on s'enfoncerait trop.

Enfin, arrêt repas dans un autre village Pamparal aussi typique que le premier. Après une petite visite on nous sert un repas complet (jus de fruit, crudités, soupe, bœuf en sauce avec du riz, banane plantain-étouffe chrétien, un dessert à base de yaourt et café) pour 2 USD par personne, c'est le repas le moins cher de mon périple.

Après le repas on rentre tranquillement à San Lorenzo. Il n'est que 15h. Il va falloir patienter pour prendre le bus direct de Quito. Il y en a un à 22h, l'autre à 23h (6 h de voyage). Pour ne pas arriver trop tôt à Quito, je devrais prendre celui de 23h mais finalement je préfère poireauter de nuit dans la station de bus de Quito, je réserve donc une place pour le bus de 22h.

Ensuite, je tue le temps, je retourne sur la jetée, je rattrape le sommeil en retard, je fais le siège de la réception de l'hôtel pour avoir ma ration d'eau (celle qui arrive par la porte plutôt que par le robinet). Après une demie heure de palabres j'ai enfin mon eau et je peux, me doucher. J'évite de manger au restau: ce soir je me contenterai d'une dizaine de bananes et d'une bouteille d'un demi litre de jus d'orange.

Enfin, à 9h15 je prend mon sac à dos et me dirige vers la station de bus de l'autre côté du "centre ville". En achetant des cigarettes je retombe sur le couillon qui voulait me trancher la gorge la veille. En fait, avant même qu'il me refasse son baratin, les autres villageois présent le repoussent pour qu'il ne m'importune pas.

Départ à l'heure... ce qui ne veut pas dire arrivée à l'heure.

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