Mardi 29 juillet 2003
Résumé : arrivée à Quito par le bus de nuit, viste de Quito.
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Cette nuit j'ai fui la ville de San Lorenzo (le trou du cul du monde au milieu du paradis sur terre) en prenant le bus direct pour Quito de 22h à 4h du mat. La route était coupée, on a récupéré les voyageurs d'un autre bus (une heure d'attente) ensuite après de longues palabres avec des voyageurs du coin les chauffeurs ont décidé d'un itinéraire de remplacement. Pendant deux heures on a galéré sur une piste en terre boueuse. Finalement on est arrivé à Quito à 8h du matin (4 heures de retard).
Cette arrivée à 8h du matin m'arrange bien puisque je peux aller directement chercher un hôtel. Pour finir mon séjour, j'ai choisi un hôtel plutôt bien, c.a.d. sans routards. Depuis le terminal de bus je prends un taxi, un brigand comme d'habitude. Il me fait payer deux dollars, j'imagine que je suis très loin de l'hôtel puisque le prix forfaitaire d'une course dans Quito est limité à un dollar. Après seulement cinq minutes de tours et de détours nous sommes devant l'hôtel. L'après midi en me promenant, je constaterai que l'hôtel n'était qu'à 200 m du terminal.
Pour commencer la journée, je traverse à pied la ville du nord du Quito moderne au sud du Quito colonial. Cela me permet d'avoir quelques points de repère. Après cette marche je vais utiliser les transports en commun comme un chef, cela me permettra aussi de ne plus me faire arnaquer par les chauffeurs de taxis.
Après mon retour à l'hôtel, il est temps de vérifier si l'agence d'Otavalo qui n'avait pas pu confirmer mon billet le samedi, l'avait bien fait le lundi. Une heure trente d'attente dans les bureaux d'Iberia. J'ai les nerfs en pelote. Mes billets sont confirmés et re-confirmés mais Iberia (comme moi) ne fait pas trop confiance à la compagnies Vénézuélienne Aeropostale qui doit m'amener à Caracas pour ma correspondance avec le vol Iberia. Il m'ont conseillé d'arriver plus de deux heures avant de décollage (7h du mat).
Dès que j'ai la confirmation assurée, je retourne au Quito colonial. Cette partie de la ville est un vrai trésor, en particulier l'intérieur des nombreuses églises. J'avais commencé la visite avec le GdR en main jusqu'à ce que je trouve une rue qui faisait un angle de 90 degrés avec celle du plan (boussole oblige). Du coup je ferme définitivement ce guide écrit par des amateurs. J'organise ma visite en marchant au hasard, c'est beaucoup plus facile que de suivre les indications d'un guide, et on voit tout autant de choses.
Le soir, restau où je me goinfre d'une platée de camarón, puis internet et dodo.
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