Samedi 26 juillet 2003
Résumé : marché d'Otavalo et départ pour Ibara.

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Aujourd'hui, dès le matin, je visite le marché d'Otavalo. Il s'agit du marché le plus célèbre de tout le pays. Je suis tellement tôt sur place que j'assiste à l'installation des stands. Plusieurs kilomètres de marche à pied entre les stands, achat de quelques souvenirs. Ça valait le coup de venir ici, le marché est réellement un must, mais un peu moins bien que ceux du Guatemala. Beaucoup de tenues andines, surtout les femmes.

Je comptais beaucoup sur cette étape pour faire confirmer mon billet d'avion car avant, en Amazonie ce n'était pas possible (il faut appeler Iberia des dizaines de fois pour avoir la ligne, des kilos de pièces de monnaie sont nécessaires), après, à San Lorenzo, inutile d'y penser. Malheureusement, on m'informe dans une agence qu'il est impossible de confirmer un billet Iberia le samedi... c'est la tuile. Après m'être gratté la tête, je trouve la solution. Je demande au personnel de l'agence de noter les numéros de mes billets, de faire la confirmation sans moi le lundi suivant, je m'informerai alors du résultat par courrier électronique. C'est d'ailleurs un sacré exploit d'avoir fait comprendre tout ça avec mes quelques mots d'espagnol.

En début d'après midi, il est temps de penser à la prochaine étape. Il ne me reste plus qu'à traverser la ville pour aller vers la station de bus. Rapidement j'embarque pour Ibara. Il y a à peine 30 mn de bus. Je fais le trajet debout à côté d'un étudiant colombien. Il apprend le français, il en profite pour le mettre en pratique. Pour me remercier de l'avoir écouté il m'offre un anneau en ivoire, il s'agit en fait d'un bois qui y ressemble beaucoup.

Ibara était une ville très touristique car c'était le point de départ de l'Autofero, un autobus monté sur rail, qui reliait Ibara à San Lorenzo. Les routards voyageaient sur le toit. Cette ligne était particulièrement prisée car on passait en quelque heures des Andes au pacifique avec un changement complet de climat et de végétation. Mais depuis quelques mois ce « train » ne fonctionne plus. De plus, pour palier à cet inconvénient, l'une des plus belles routes de tout l'Equateur a été ouverte. Il y a maintenant une vingtaine de bus qui font le trajet Ibara – San Lorenzo tous les jours. Certes, il n'y a plus le folklore du petit train mais les paysages sont les mêmes vus de la route.

Je m'offre un bon hôtel. C'est bien triste de constater que je suis le seul client. En fait, depuis que l'Autofero ne fonctionne plus, les touristes ignorent Ibara. Le patron de l'hôtel me dit qu'un projet d'une nouvelle ligne au départ d'Otavalo est en gestation. Compte tenu du relief, ce n'est pas pour demain, et si ce train n'est utilisé que par des touristes, je doute fort qu'il en ramène des hordes.

La ville est calme, blanche. Elle mérite une visite bien que l'essentiel ait été détruit par un tremblement de terre. Il reste de belles façades coloniales plus ou moins bien restaurées perdus au milieu des bâtiments plus récents.

Je fais le tour des trois compagnies de bus qui font la ligne de San Lorenzo pour avoir les horaires de départ du lendemain. Je me fixe comme objectif de prendre celui de 6h.

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