Vendredi 25 juillet 2003 Résumé : trajet Tena Otavalo via Quito. Navigation rapide Transfert de Tena Otavalo. Après avoir longuement pesé le pour et le contre je me suis décidé dans la nuit à partir vers le nord. C'est dommage car tous les autres routards qui ont partagés mes aventures partent vers le sud, ils se sont échangés des adresses d'hôtels pour éventuellement s'y retrouver. Par contre, si j'avais renoncé à San Lorenzo et ses mangroves j'aurais aussi eu des regrets. En fait, la perte d'un jour à Caracas est difficile à gérer. Nous sommes vendredi, la veille du grand marché d'Otavalo, c'est le jour de la semaine où les hôtels y sont pris d'assaut, il faut donc arriver en début d'après midi pour avoir des chances de choisir son hôtel. Je décide de prendre le bus de 8h30 car si tout va bien, je devrais être à 13h30 à Quito puis à 17h à Otavalo. Le trajet Tena - Quito est interminable. Avant de sortir de Tena, le bus déjà à moitié plein est pris d'assaut par les enfants d'une école, j'en ai compté 107 avec en plus une dizaine d'adultes. Ils réussissent tous à monter, mais on à bien perdu un quart d'heure à entasser tout ce petit monde (la descente quelques kilomètres plus loin sera plus rapide). Ensuite, à cause des travaux sur la route (ou plutôt la piste) nous restons bloqués une heure et demie. Il commence à faire faim. Des femmes viennent vendre leur popote dans le bus. Finalement je craque comme la majorité des autres passagers pour la spécialité locale : du poulet avec du riz et des pommes de terre jaunes, le tout servi dans une boîte en plastique. A cause de la piste et de la pluie le bus était couvert de terre. On a déjà accumulé pas mal de retard mais cela n'empêche pas le chauffeur de faire laver son bus avant d'entrer dans Quito, on perd encore une demie heure. Arrivée à Quito vers 16h avec 2h30 de retard. Le trajet Quito – Otavalo est sans histoire mais l'arrivée est un peu tardive pour trouver un hôtel. Tous les hôtels signalés dans mon guide sont pleins. Après pas mal de difficultés je parviens à en trouver un qui a encore une chambre disponible. Même si cet hôtel n'est pas terrible, il me convient parfaitement car il dispose d'un bassin pour laver le linge et de suffisamment de fils pour le faire sécher. Suite aux aventures humides en Amazonie, il devenait urgent de faire la lessive. Pour finir la soirée je vais dans un restaurant indiqué par mon guide. C'est le meilleur repas pris au cours de mon périple. En sortant, je m'aperçois qu'en fait j'ai dîné dans le restaurant voisin de celui visé....