Jeudi 24 juillet 2003
Résumé : trek en Amazonie, balade dans un cayon.

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Au réveil, on découvre un paysage superbe sous nos fenêtres .

Comme la veille on va faire une sortie plantes médicinales. Les indiens insistent pour qu'on mette nos bottes. Ça sent le traquenard comme pour la balade du premier jour. La promenade commence gentiment dans le lit d'un ruisseau, il n'y a pas trop d'eau, on réussit presque tous à ne pas s'en mettre dans les bottes. On révise les plantes vues la veille. Ce nouveau guide a un penchant pour les fourmis. Il commence par nous en faire goûter une (vivante bien sûr). Cette espèce a un délicieux goût citronné, un peu piquant. Je m'imagine manger une salade dont l'assaisonnement serait remplacé par une pincée de ces fourmis vivantes. Une autre espèce sans goût spécial est aussi au menu. C'est en fait les reines bien grasses de cette deuxième espèces qui sont habituellement consommées grillées, mais seulement en septembre-octobre. Les fourmis suivantes servent de protection solaire. On les écrase et on frotte bien pour répartir leur jus sur la peau. Je n'ai pas essayé sur le visage.... On passe ensuite dans une zone sombre et fraîche où des centaines de mygales ont élu domicile. Mais de jour on ne risque rien.

Depuis un certain temps le lit du ruisseau est devenu une gorge de plus en plus encaissée. Une grotte donnant sur la gorge sert de repère à de grosses chauve-souris. Le bruit que nous faisons les fait voler, j'essaie donc de les prendre en photo. On ne voit rien mais avec un flash je pense que cela devrait marcher, je demande alors à un « collègue » de faire du bruit, une seconde après je prends le cliché en aveugle. Finalement, le résultat n'est pas si mal.

A partir de maintenant, fini la balade tranquille. La gorge devient très étroite, on est obligé de faire une gymnastique pas possible et des escalades. En particulier, il faut souvent avancer les deux pieds sur une paroi et les deux mains sur l'autre, en cas de glissade on se retrouverait coincé cinq mètre plus bas. Un passage est si étroit qu'il me faut mettre la tête de profil. Cette gymnastique dure près d'une heure. Je commence à comprendre pourquoi lors de l'inscription on m'avait demandé si j'étais claustrophobe.

Enfin, la balade se termine, le repas de midi nous attend. On nous promet une vraie promenade pour l'après midi., ce qui s'avère exact car pour une fois on a eu l'impression de faire du GR. Au plus haut point de ce périple (belvédère) la vue sur la rivière en contrebas est saisissante mais il est inutile de prendre des photos, seule une vue panoramique sur plus de 180 degrés aurait un intérêt. Ensuite, on descend tranquillement vers la rivière qu'on va traverser en barque pour finir la journée sur une plage. On est chassé de la plage vers 18h par les puces des sables qui commencent à se déchaîner.

Nous avons juste le temps de remonter aux cabanes, de prendre une douche, d'avaler le dîner et de remonter vers la route. Il faut faire très vite car un « taxi » est sensé nous attendre à 19h pour nous ramener à Tena.

Le taxi annoncé, n'est pas là.... Il n'arrive pas.... Il n'arrive toujours pas.... Les indiens du campement nous proposent de prendre le bus qui devrait passer plus ou moins tôt dans un intervalle d'une heure. Les téléphones portables se déchaînent. Lorsque le bus local passe, on nous demande de ne pas le prendre. Bref, après deux heures d'attente le taxi arrive. Il avait été bloqué à la sortie de Tena car la route s'était effondrée.

C'est la fin des trois jours de trek. Mis à part deux danois qui m'ont ignoré et que j'ai moi même ignorés, j'ai sympathisé avec tous les autres participants. Après avoir réglé nos problèmes respectifs d'hébergement, on se retrouve tous dans un bar bruyant jusqu'à minuit. Puis vient la séance des «au revoirs». Il me reste à décider pendant la nuit si demain je vais vers le sud (Baños) ou vers le nord (Otavalo et San Lorenzo).

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