Mardi 22 juillet 2003
Résumé : trek en Amazonie, les cascades.

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Départ comme prévu à 8h. Je fais quelques provisions de cigarettes mais pas trop, juste un paquet. En fait je vais fournir cinq autres personnes en cigarettes, ce qui fait que je ne fumerai pas trop. D'ailleurs je me suis distingué en commandant des allumettes, on m'apporte des oignons ! j'avais confondu "cebolla" et "cerilla".

Le groupe est très hétérogène, pour une fois je ne suis pas le plus vieux, il y a en particulier une américaine âgée de 53, ans et un couple de profs d'anglais avec leur fils. On nous réparti en deux groupes l'un de quatre (le mien) et un de huit. En fait on sera presque toujours ensemble.

Avant de partir on nous demande de laisser tous nos papiers, argent, billet d'avion dans le coffre de l'agence. Je suis un peu désobéissant, je le regretterai après la première matinée. On nous donne aussi des bottes. Tout ça sans explications. On va juste « voir des cascades ».

Arrivé sur les lieux, nous partons pour une balade facile, du moins la première heure. Arrivent ensuite les aspects sportifs et humides qu'on nous avait cachés. Une première escalade dans une cascade en s'aidant d'une corde. On arrive à passer sans se mettre d'eau dans les bottes. Mais ce n'est que partie remise. Il y a en fait trois cascades et rapidement on est obligés de se tremper jusqu'aux os. On fait même de véritables escalades avec corde de rappel. Il y a aussi un passage dans un creux du canyon où on a l'eau jusqu'à mi-torse. Donc maintenant on est couvert d'eau les bottes sont pleines d'eau. Ce que je n'avais pas laissé dans le coffre du tour operator est détrempé, en particulier quelques dollars qui auront beaucoup de mal à sécher, ma montre est HS, ma banane a déteint sur le pantalon.... La « balade » se termine vers 16h15, dans la dernière ligne droite (une heure environ) il faut sans cesse vider les bottes et essorer les chaussettes. Tous les participants sont enchantés de ces aventures (canyoning) qu'on nous avait présentées comme une simple promenade.

Repas de « midi » à 16h30 sans avoir le temps de se changer. En attendant le repas du soir je récolte quelques micro-champignons autour du campement. Ma loupe a pris l'eau, il y a de la buée entre les lentilles. Avec les moyens du bord je réussi à la démonter et à essuyer la buée. Cette opération que je voulais discrète s'est terminée par un attroupement autour de moi de tous les indiens du campement, et par une leçon sur le maniement des loupes à fort grossissement.

Vers 20h, repas du soir suivi d'une bonne surprise : une soirée animée par des musiciens locaux. Cela commence par des danses folkloriques, rapidement le public est invité à participer. Plusieurs fois Maria, la patronne du campement, m'invite à danser. Ses conclusions sont que j'ai des progrès à faire. D'ailleurs elle n'arrêtait pas de se payer ma tête. Il y a même des danses en groupe dans le style « chenille » adaptée aux coutumes locales.

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