Dimanche 20 juillet 2003
Résumé : hôtel à Caracas, arrivée à Quito le soir.

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Le matin nous avons (groupe de 10) à tuer le temps jusqu'à 13h30. Il n'y a rien à faire, l'hôtel est en bord de mer mais il n'y a pas de plage, le bord de mer ressemble plutôt à un dépotoir. Derrière l'hôtel, il y a des bidonvilles à perte de vue. Seul point positif, l'hôtel propose internet et on peut payer en dollars (donc pas besoin de changer, ici la monnaie est le Bolivard).

Nous sommes partis de l'hôtel à 13h30 comme prévu sans vraiment savoir si on avait le vol de 16h00. On l'espérait mais on a vite déchanté, comme la veille on est sur le vol de 20h15 qui, en plus est annoncé avec du retard. Soit 6 heures à attendre dans cet aéroport minable qu'on connaît déjà par cœur. Enfin, cela a permis de faire connaissances avec d'autres voyageurs. Comme il est interdit de fumer, on joue au chat et à la souris avec les gardes en fumant dans des coins un peu à l'écart, mais ce n'est pas suffisant pour passer le temps.

Enfin, l'heure d'embarquer arrive. Ils ne nous ont pas économisés jusqu'à présent, mais ce n'est pas fini, au moment d'entrer dans l'avion on nous dit que nos cartes d'embarquement ne sont pas valables. C'est alors la révolution. L'un des 23 rescapés prend les cartes d'embarquement de l'hôtesse et les jette, le ton monte, rapidement la police s'en mêle. Deux jeunes filles du groupe ont une crise de nerf. Enfin la police prend notre défense, et les 23 rescapés embarquent en priorité. C'est alors qu'un gros bœuf d'allemand devient furieux de voir des passagers sortir de la queue pour embarquer en priorité. Il essaie de m'empêcher de quitter la queue, je le traite de gros con et m'échappe de ses griffes. Un quart d'heure plus tard on est dans l'avion, on finissait par ne plus y croire.

Moralité: éviter la compagnie Aeropostal Alas de Venezuela !

J'étais super fier d'avoir trouvé un excellent hôtel à Quito qui m'envoyait un Taxi à l'aéroport, le tout pour à peine 15 dollars (l'Equateur a adopté le dollar américain comme monnaie nationale). Impossible de contacter cet hôtel par internet pour décaler la réservation. Je vais donc être obligé de me débrouiller en arrivant à Quito soit : trouver un hôtel et prendre un taxi de nuit (il parait que c'est dangereux car les chauffeurs de taxi détroussent parfois les voyageurs qu'ils sont sensés amener en ville). Arrivée à Quito, nos bagages qui étaient partis sans nous la veille nous attendent. Tout semble s'arranger, même mon hôtel m'a envoyé le van réservé pour la veille et m'a gardé une chambre.

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