Samedi 19 juillet 2003
Résumé : avion sur-booké, nuit forcée à Caracas.

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Le voyage en avion a été épique, Toulouse Madrid sans problème. Par contre à Madrid, l'avion pour Caracas est annoncé avec trois heures de retard. Optimiste, je me dis, attendre ici où à Caracas c'est pareil puisque j'avais cinq heures à poireauter dans l'aéroport de cette ville. Bien sûr les trois heures sont devenues 4h30 de retard.

Nous embarquons, les prévisions du commandant laissent croire qu'on va rattraper du retard, c'est donc jouable. Arrivé à Caracas on se précipite vers le bureau des passagers en transit de la compagnie Aeropostal. Nous y arrivons dix minutes avant la fin de l'embarquement, mais d'autres français nous préviennent, l'avion est sur-booked, ils sont déjà une dizaine en carafe ici. Rapidement, on apprendra que le même sort nous est réservé.

Après plusieurs heures d'attente, on nous parque dans un hôtel de la banlieue lointaine de Caracas pour la nuit. On ne sait même pas quand on part le lendemain. On nous promet toutefois d'être prioritaire sur le même vol Caracas Quito du lendemain mais aussi, sans doute pour nous calmer, on nous laisse croire qu'on pourra prendre le vol d'une autre compagnie en début d'après midi. Après information, cette situation dure depuis plusieurs jours: les voyageurs en carafe sont prioritaires sur ceux qui ont réservé le vol suivant. Il y donc de plus en plus de passagers obligés d'attendre le vol du lendemain (23 actuellement).

Moralité: éviter la compagnie Aeropostal Alas de Venezuela !

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