Samedi 6 juillet 2002 Résumé : Kumili - Kodaikanal. Navigation rapide Debout à 5h30. J'ai pris l'habitude d'acheter un kilo de mangues tous les soirs. En guise de petit déjeuner, je finis celles achetées la veille. Trois heures de bus pour arriver à Vatalgunda, quelques heures de plus dans le bus de l'étape suivante. Enfin, arrivée à Kodaikanal vers 13h. La découverte d'une niche à l'arrière des bus pour mon sac à dos "améliore mon ordinaire", je n'ai plus à le manipuler sans cesse pour laisser passer les gens. Le revers de la médaille, c'est que lorsqu'on est au dernier rang on est secoué comme un shaker. Les bus que j'ai pris aujourd'hui sont des bus privés. Ils sont complètement déglingués, presque pire qu'à Madagascar. Il n'y a plus de portes, toutes les vitres sont coincées ou cassées. Sur une bosse j'ai décollé d'au moins 50 cm juste à côté du trou béant laissé par la porte arrière. Un peu craignos... La ville est sympathique au premier abord. Assez petite avec de superbes points de vue sur la montagne environnante. Il y a aussi un grand lac qui semble être l'attraction principale des touristes indiens (surtout un samedi). Je prend un très bon hôtel (Taj Villa) qui semble désirer passer de la clientèle routarde à celle des touristes friqués. Je devine aux restes d'une affiche publicitaire qu'ils ont considérablement augmenté leurs prix. Mais compte tenu de la situation: calme, point de vue fabuleux, gazon à l'anglaise pour prendre le thé ou les repas, ce n'est pas du vol. C'est même l'un des hôtel les mieux remplis au cours de mon séjour. Après un court repos, je vais gambader dans la ville, je fais le tour du lac, perd mon chemin comme d'hab. Un mendiant auquel j'ai donné pas mal de roupies me fait de grands sourires et de grandes révérences chaque fois qu'il m'aperçoit de près ou de loin. Je cherche ensuite à organiser un trek pour le lendemain. Je trouve en chemin un petit bonhomme mal rasé qui me propose de choisir entre deux treks à 300 roupies chacun. Je me méfie car certains treks sont des pièges à touristes, il s'agit en fait de simples balades autour de la ville qu'on peut faire seul. Je continue mes recherches et tombe sur un guide plus âgé, beaucoup plus sérieux. Il me demande 600 roupies pour un trek durant toute la journée. Malheureusement je ne retrouverai pas le soir ce deuxième guide avec lequel j'avais choisi de partir. Je suis donc obligé de faire affaire avec le petit bonhomme mal rasé dénommé Nathan. Nathan est un vrai pot de colle. De plus, histoire de ne pas me mettre en confiance, il m'avait abordé en compagnie d'un compère qui vendait de l'herbe. Bien que le marchand d'herbe prétendait qu'il avait un accord avec police (backshish) pour son trafic, cela ressemble à un dealer / indic. Après avoir décrit le trek prévu avec le pépé, Nathan me propose de faire le même à 400 roupies. On prend rendez-vous à 7h00 le lendemain matin.