Mardi 2 octobre 2001 Résumé : visite d'Antigua. Navigation rapide Les deux premières heures de bus jusqu'à Chimaltenango s'annonçaient confortables dans un bus qui avait du mal à se remplir. Mais une femme maquillée jusqu'aux oreilles, cocotant un mauvais parfum vient se coller à moi. Elle pousse son gros cul vers moi. Je m'attends à me faire peloter sous peu. Au bout d'une heure, serré comme une sardine je décide de donner un grand coup de croupe vers la droite, histoire de l'aider à tomber dans un virage. Elle ne se ramasse pas dans l'allée, dommage, mais elle a compris et me libère mon espace vital. Ouf! A Chimaltenango je suis poussé à l'intérieur du bus pour Antigua. Il faut pousser car le bus est plein à craquer. Mystérieusement, il va continuer à se remplir pendant de longues minutes sans vraiment craquer. Au moment de partir il y a deux personnes accrochées à la porte qui n'ont pas réussi à pénétrer. A peine on prend la route, nous sommes arrêtés par les flics pour surcharge. Après dix minutes de palabres entre le chauffeur et les flics on nous compresse encore plus pour que les guss pendus à la porte puissent entrer. Arrivée à Antigua vers 9h30. C'est un peu tôt pour trouver une chambre car ici il n'y a pas de réservation, les chambres se libèrent au fur et à mesure que les clients partent, et bien sûr, seuls les clients savent s'ils vont partir. A l'hôtel repère de tous les routards, on me réserve la première chambre qui se libérera. Débarrassé de mon sac à dos, je vais prendre un vrai petit déjeuner. Dès que j'ai ma chambre, il me faut aller acheter le billet d'avion pour rentrer à Mexico. Comme je le craignais, le prix est trèèèès élevé. J'hésite entre plus de 24 heures de bus et ce billet qui me permettrait de rester deux jours de plus dans ce pays. Je fini par craquer suite aux raisonnements habituels "je ne reviendrai probablement jamais dans ce pays", "dans un mois ou deux j'aurai oublié la dépense" etc.... Mais tout se complique, car il m'est impossible de payer avec la carte de crédit. On me demande d'aller retirer du cash dans une banque. Pour cela, j'ai une option sur le billet pendant une heure, pas plus. Malheureusement les queues devant les banques sont interminables. Première queue: après 15mn d'attente, je n'ai pas avancé. Je me renseigne sur mes chances d'arriver au but, les flics me disent qu'avec la carte que j'ai, il vaut mieux aller à un distributeur où il y a moins de monde.... J'arrive au but, juste à la fin du temps réglementaire, j'espère qu'ils compterons les arrêts de jeu pour prolonger mon option. Zut, zut et zut, la machine refuse de me donner ce que je lui demande, la foule gronde car je mets plus de temps que les autres. Et cette foutu machine qui ne cause que l'espagnol. Sans comprendre ce qu'elle me raconte je crois deviner que je lui demande trop d'argent, je réduis de 20 pour cent le montant demandé en me disant qu'après quelques itérations ça devrait aller ...et ÇA MARCHE à la première itération! Je commençais à avoir les boules. Mais ce n'est pas fini, j'arrive en courant à l'agence, dégoulinant de transpiration mais avec mes sous en poche. Je propose de payer une partie en travelos l'autre en cash. Cette connasse refuse, il faut que je choisisse entre les travelos ou le cash. Le boules remontent à la vitesse "grand V" car je n'ai pas assez dans les deux cas. Je perds mon calme, l'employée un peu affolée appelle la patronne qui dit... "pas de problème, le Monsieur peut payer comme il veut". Je passe le reste de la journée à flâner dans les rues de cette ville à la recherche des monuments (appelés ruines car pas mal secoués par divers tremblements de terre) encore debout. Entre les "ruines" toutes les maisons sont bien entretenues. Elles sont toutes dans le style colonial offrant un large éventail de couleurs pastel. Il y a dans cette ville un restaurant qu'il ne faut manquer sous aucun prétexte. Il s'agit du "Café Condessa''. Il est constitué de trois magnifiques patios en enfilade avec fontaines et diverses décorations. Mais surtout, on y sert une cuisine excellente (en particulier les pâtisseries) pour un prix correct. J'y prends mon repas du soir. Je note au passage que le dimanche il proposent le "sunday brunch" qui est un buffet à volonté. Attention Café Condessa ! nous sommes samedi et les routards sont toujours affamés, surtout quand les buffets sont à volonté....