Mercredi 3 octobre 2001
Résumé : balade au Volcan Pacaya.

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Aujourd'hui je vais voir de près le volcan Pacaya. J'ai tout mon temps pour trouver la meilleure agence. En fait, il n'y a aucune différences de service, elles proposent toutes la même visite. Cela s'explique car après lecture des guides on a réellement l'impression de risquer sa vie en montant à ce volcan à cause des bandits qui détroussent les touristes. Pour éviter ces désagréments, tous les touristes sont envoyés sur le site en même temps avec une escorte policière. Après avoir fait ma réservation il est temps d'aller se goinfrer au "sunday brunch" du Café Condessa. A mon grand étonnement, je constate qu'il y a des goinfres encore "plus pires" que moi.

En début d'après midi, comme d'habitude il commence à pleuvoir, on va partir en bus au pieds du volcan. Je demande à l'agence et au guide s'ils pensent que c'est une bonne idée d'attendre la pluie de l'après midi pour partir. Tout le monde est d'accord, ce n'est pas une bonne idée. Mais aussi, tout le monde s'en fout. Après une heure de bus nous arrivons à l'entrée du parc. Il va falloir monter pendant deux heures.

La pluie n'est pas trop gênante, bien au contraire car après avoir dépassé une couche brumeuse, le soleil brille entre de gros nuages, les effets de lumière sont fabuleux. De temps en temps on voit l'autre volcan (Volcan Agua). Je trouve que mon groupe se traîne lamentablement, comme j'aime marcher vite et qu'il y a deux autres groupes au loin devant nous, je décide de doubler tout le monde (je fais aussi un pari avec moi même: arriver avant le premier groupe, soit près d'un kilomètre à rattraper). J'ai vite doublé le premier groupe. Doubler l'autre sera plus difficile car le dernier raidillon est très pentu, le chemin y est très étroit, il est impossible de doubler sauf lorsqu'on me laisse passer. Je suis donc obligé de me reposer (entre nous, cela m'arrange car le palpitant commençait à s'emballer). Par la force des choses je me repose et je profite de ce paysage inoubliable. Le sol aussi est pas mal, le soufre crée des réactions colorées de toute beauté.

Arrivé en haut, nous ne sommes que quatre ou cinq à nous partager le sommet du volcan. Pendant près d'une demi-heure il n'y aura que très peu de monde. Quel pied ! ça valait le coup de se presser. Le gros de mon groupe arrive une heure après moi.

Au moment de redescendre le soleil commence à montrer des signes de faiblesse. Cela me permet de faire quelques photos. Mais c'est inquiétant car la lumière se fait de plus en plus faible et la marche de retour est encore longue. Il arrive un moment où il n'y a plus la moindre lueur du soleil et il nous reste au moins une heure et demie de marche pour retourner aux bus. Heureusement que certains touristes étaient prévenus, avec une lampe électrique pour une dizaine de personnes, nous avons réussis à retourner aux bus sans jambes cassées sur un chemin "de style GR". En fait, la pleine lune nous a pas mal aidé. Je me demande comment ils font les nuits pluvieuses sans lune.

De retour à Antigua, je me précipite dans un cybercafé avant la fermeture. Après le surf, je découvre une chaîne de fastfoods locale (bien supérieure aux MacDo ou autres Kentukis) où je prends mon dîner.

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