Samedi 29 septembre 2001
Résumé : de Comitán à Panajachel.

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C'est le grand jour, je vais enfin quitter la "civilisation" pour me retrouver au Guatémala. Pour une fois le personnel de l'hôtel me réveille à l'heure prévue. Je quitte l'hôtel à 6h00, il faut arriver 30 mn avant le passage du bus pour faire enregistrer ses bagages, comme dans un aéroport. C'est là que je découvre que mon billet n'est pas pour Cuauthémoc mais pour "Frontera". C'est un peu la panique car tout les employés me disent que c'est la bonne destination alors que mon guide affirme le contraire. On verra bien.

Dès la monté dans le bus, je suis enfin fixé pour ma destination car il y a quelques routards qui vont bien sûr eux aussi au Guatémala. Une routarde me prend pour un Hollandais. Lorsqu'elle me parle, je pense qu'elle a un anglais épouvantable avant de réaliser que c'est mon sac décoré du logo de l'université de Delft qui lui à fait croire que j'étais moi aussi de cette ville, elle me parlait en hollandais. Après quelques échanges en anglais je sais où descendre, c'est bien à Cuauthémoc. Par contre je ne sais pas encore si Frontera est avant ou après Cuauthémoc. Dans le premier cas il me faudrait récupérer mon sac à dos, prendre un billet complémentaire, refaire l'enregistrement du sac en cinq minutes. Lors de la halte petit déjeuner, j'apprends que je suis chanceux, Frontera est après Cuauthémoc. Tiens donc, une halte pour le petit déjeuner... enfin, pour une fois je vais manger le matin (m'enfin, pas trop car je vais tenir jusqu'au soir avec un yaourt un café et deux biscuits).

Nous sommes arrivés à Cuauthémoc. Les sept routards se retrouvent et cherchent des informations. On apprend rapidement les étapes à franchir. La première étape consiste à faire viser son passeport au poste mexicain (on l'avait deviné rapidement !). Pas de chance pour certains, ils doivent payer assez cher pour sortir. Le prix est soit à la tête du client, soit fonction du visa ou du pays d'origine. Bref, pour moi pas de problème, c'est gratos. On opère quelque échanges de devises entre routards pour dépanner ceux qui devaient payer. Deuxième étape, prendre un taxi pour aller au poste de frontière du Guatémala. Troisième étape, change au noir. En fait, on nous laisse croire que c'est obligatoire car pas de banque et parce qu'il va falloir payer pour le visa et pour le bus. Selon l'habileté des uns et des autres, le taux de change varie jusqu'à 50 pour cent. Je fais plutôt partie des entubés, mais j'ai changé un minimum en commun avec la Hollandaise. Quatrième et dernière étape, on achète notre visa, le prix est le même pour tous, bien qu'à la tête du client selon les guides.

Nous voici au Guatémala à La Messilla. Vivent les bus déglingués ! Je trouve un bus "direct" pour partout au Guatémala. Puisqu'il va partout, tous les routards rescapés du passage de la frontière s'y retrouvent. Il est en fait direct jusqu'au prochain changement. Fini les prix fixes, il faut marchander. N'ayant pas assez changé, je marchande en US Dollars. Je fais chuter vertigineusement le prix annoncé, mais le couple d'italiens payera le même montant pour deux. Va falloir que je refasse mes gammes de marchandage. Premier changement de "bus direct" à Huehuetenango. Nous sommes pris au vol, on nous arrache nos sacs à dos pour les jeter sur le toit tout en nous poussant dans le bus qui avance déjà. Quelle organisation ! On n'a même pas à repayer, ce nouveau bus était prévenu de notre arrivée et tout le monde semblait savoir qu'on avait déjà payé. Nous ne sommes plus que cinq routards. Après un long périple, on nous fait signe de descendre. Deuxième changement de "bus direct". Nous sommes à Los Encuentros, presque arrivés à Panajachel. Maintenant il faut repayer, mais c'est tellement peu, je mesure à quel point se sont fait arnaquer les italiens à La Massilla. Nous ne sommes plus que trois routards. On arrive à Panajachel sur le bord du lac Atitlan un peu avant 16h, juste avant la fermeture des banques, je change des devises (important car demain c'est dimanche).

Panajachel est une longue rue commerçante perpendiculaire au lac, peuplée de marchands et de touristes. Je me trouve un petit hôtel, enfin vers 17h je peux aller marcher sur la berge du lac. Revenu dans la rue principale, je constate que comme au Mexique, il y a des cybercafés à tous les coins de rues. Je vais donc pouvoir continuer à improviser mon itinéraire tout en communiquant avec la famille. Une idée commence à germer: je commence à envisager de prendre l'avion pour rentrer à Mexico et profiter au maximum de mon passage au Guatémala. Mais le prix du billet de Guatémala la Ciudad à Mexico est trèèèèèèèèèèès élevé. Il va falloir gamberger un max pour prendre une décision.

Enfin, comme d'habitude, arrive l'heure de mon premier repas de la journée.

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