Vendredi 28 septembre 2001
Résumé : arrivée à Comitán et visite des Lagunes de Montebello.

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Ce matin je fais la grasse matinée: bus à 7h seulement. Ce bus m'amène à Comitán. Je vais directement à la Pension Delphin, ici les prix ont doublé par rapport à ceux indiqués dans le GdR. Je trouve cet hôtel un peu cher, je vais donc voir plus loin. Probablement à cause du manque de concurrence, les hôtels non miteux sont encore plus chers, plus de 300F la nuit. Le seul hôtel à moins de 100F est absolument sordide et le patron collant. Je retourne alors à la Pension Delphin. Après négociation il me laisse une grande chambre avec télé, salle de bain pour 160F. Cette chambre est propre mais sombre, pas de fenêtre et une seule ampoule de 40W. Pour l'éclairage naturel, il y a au plafond une sorte de Vélux mais il est opaque car couvert de déjections d'oiseaux. Avec la porte fermée il est impossible de lire. M'enfin je n'ai qu'une seule nuit à passer ici.

Cette petite ville est assez agréable. Elle est calme, sans touriste. En se promenant on peut apercevoir de magnifiques patios par les portails entre-ouverts. Trêve de bavardages, on vient ici en général pour visiter les lagunes de Montebello. Il faut y aller tôt le matin à cause des orages presque quotidiens de l'après midi. Il est 10h30 passé. je prends donc un collectivo pour me rendre aux Lagunes à une cinquantaine de kilomètres.

Arrivé aux Lagunes, je suis le seul touriste pour plus d'une demi-douzaine de guides. Compte tenu des problèmes potentiels de sécurité j'ai bien l'intention d'en prendre un, mais ils ne me laissent pas le temps de respirer. Je fuis histoire de voir tranquillement le paysage. Finalement l'un des guides me rejoint plus loin, il est calmé et très souriant. Je décide de faire la visite à cheval. Après avoir fait des balades à dos d'éléphants et de dromadaires, il fallait bien que je me décide un jour à faire du cheval. C'est bien ma pire expérience sur le dos d'un animal (quelques mois après mon retour j'en ai encore mal aux genoux rien que d'y penser). Je mitraille les lagunes, surtout je saisis la moindre occasion pour descendre du cheval et remettre mes genoux en place. Lors de la balade, je suis surpris par le peu de policiers ou militaires soit-disant assurant la sécurité (peut-être qu'ils étaient bien cachés).

Je finis la visite avant les orages, d'ailleurs les orages ne seront pas au rendez-vous aujourd'hui. Heureusement, parce que l'attente du collectivo pour rentrer à Comitán a duré plus d'une heure et demie. Cela me permet d'échanger quelques informations avec un couple de nord américains et de prendre quelques coups de soleil.

Les musiciens qui se produisent sur le Zócalo me permettent de patienter jusqu'à la nuit. Je prends enfin mon premier repas de la journée, une fois de plus j'ai subsisté jusqu'au soir avec trois ou quatre biscuits.

En fait, finalement, cette étape aurait pu être évitée, j'aurais ainsi gagné une journée au Guatemala.

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