Dimanche 30 septembre 2001 Résumé : visite du marché de Chichicastenango et retour à pieds depuis Solola. Navigation rapide Nous sommes dimanche, jour de marché à Chichicastenango, l'une des principales attractions du coin. Départ de l'hôtel à 6h du matin (on verra plus tard qu'il est en fait 5h). Il me faut traverser en pleine nuit la longue rue commerçante non éclairée. Je ne suis pas très fier, mais j'en ai vu d'autres (rues sombres et lugubres parcourues de nuit). Une fois de plus j'arrive sain et sauf au bout de la rue, il ne reste plus qu'a trouver le bon bus. Il faut changer deux fois en prenant les bus au vol. Il faut à la fois courir, jouer des coudes et se renseigner sur le bon bus à prendre parmi ceux qui commencent déjà à avancer. Je rate donc une correspondance. Après les étapes de Solola et Los Encuentros, j'arrive à Chichicastenango. J'ai bien calculé mon coup, je suis arrivé très tôt, au lever du soleil bien avant que les autres touristes n'arrivent... un peu trop tôt tout de même car les échoppes ne sont pas encore ouvertes. Un café est ouvert, j'en profite pour commander un petit déjeuner, en fait, il s'agit d'un vrai repas qui va traîner en longueur parce que le café doit aussi attendre l'ouverture des autres commerces pour se procurer du pain et autres produits. N'empêche qu'un vrai petit déjeuner, cela devient dangereux, je vais finir par m'embourgeoiser. Commence enfin une longue visite de ce marché. Je repère au passage quelques achats à faire, peine perdue car je serai bien incapable de trouver mon chemin pour revenir les acheter. Devant l'église principale il y a encore des rites mayas : beaucoup d'encens et de gestes. Je rentre dans l'église par la porte latérale pour ne pas imiter ces gringos qui enjambent les fidèles, font des photos en gros plan à grand coup de flash. J'ai un peu honte d'être un touriste et je comprends l'hostilité croissante des locaux à leur égard. L'église est beaucoup plus calme que celle de San Juan Chamulas. Il y a davantage de touristes que de fidèles. Le cimetière très coloré vaut le déplacement. Vers midi, je suis tenté de déjeuner au Comedor du marché. La nourriture est très appétissante, mais après avoir vu l'eau glauque utilisée pour laver la vaisselle, je préfère commencer comme tous les ans sous les tropiques, un régime à base de bananes. Avant de repartir, je vais acheter quelques souvenirs un peu au hasard car je suis bien incapable de retouver ceux que j'avais repérés.