Jeudi 27 septembre 2001 Résumé : visite de San Cristobal de las Casas et de San Juan de Chamulas. Navigation rapide Debout à 4h du mat, bus à 4h30 et à 9h30 j'arrive à San Cristobal de las Casas. Je vais à l'hôtel Casa Margarita comme prévu. Très bonne adresse, les chambres sont autour d'un patio fleuri. Les bougainvilliers sont un véritable feu d'artifice. Surpris par la pluie, je m'installe sur l'un des nombreux bancs autour du patio pour étudier mon futur itinéraire au Guatémala. Après la pluie, je vais à la recherche de renseignements sur la sécurité au Guatémala. On se paye plutôt ma tête et je passe pour une poule mouillée. Cela confirme les informations des jeunots la veille. Et je commence à rêver du lac Atitlan, d'Antigua et des volcans de cette région. En fin de matinée, visite du marché et des alentours. Mention spéciale à l'église Santiago Domingo dont tous les murs intérieurs sont recouverts de dorures. Vers 14 h je pars en "collectivo" vers San Juan de Chamula. C'est un village Totzile (ethnie indienne). Le village en lui même ne présente aucun intérêt. Mais l'église vaut le déplacement. Les rites totziles sont spectaculaires. Il s'agit d'un mélange des religions chrétienne, maya et cocacola. Beaucoup de fumée d'encens. Plusieurs petits groupes de fidèles agenouillés grommelant des prières et buvant beaucoup de cocacola (il paraît que les rots et les pets font sortir le mal !). Cette ferveur religieuse m'a vaguement rappelé quelques images du Tibet. Autour du village, je ne trouve qu'une seule maison traditionnelle. Quelques gamins me demandent des pesos, comme je ne donne jamais d'argent aux enfants, je case quelques stylos. Cette journée a été bien remplie, je n'ai pas eu le temps de manger, depuis 4h ce matin je subsiste avec des biscuits amenés de France. Mais ce soir j'ai l'intention de m'offrir un bon repas. De retour à San Cristobal, je fais la tournée des menus. Je choisis un restau végétarien du GdR, le "Madre de Tierra". Probablement mon meilleur repas au cours de ce voyage. En fait c'est davantage le pain et le beurre que j'ai dévoré. Il s'agissait d'un pain bio fait maison dégageant des saveurs discrètes d'épices. Le beurre est d'une saveur inégalable. Je me souviens avoir avalé autant de pain seul que les quatre personnes de la table voisine.