Mardi 4 juillet 2000 Résumé : vol Tana - Tuléar et organisation de l'escapade à Ifaty. Navigation rapide Départ tôt le matin vers l'aéroport, un peu trop tôt, ayant mal lu l'heure de départ je me suis trompé d'une heure. Enfin, il valait mieux ne pas se tromper dans l'autre sens. Je retrouve l'institutrice avec son frère. Son frère n'est pas très causant. Cette fois ci, arrivé à l'aéroport de Tuléar je ne serai pas invité à dormir dans son hôtel ce qui est normal, d'ailleurs je n'aurais pas accepté d'aller dans un hôtel de luxe. Mais allant dans la même direction que moi, il ne me propose même pas de me prendre dans son 4 x 4. Taxi vers le centre ville, je vais chez Alain croyant aller chez Alex. En fait, je cherchais un moyen de transport pour aller à Ifaty (prononcer Ifat). Alex est le point d'arrivée à Ifaty mais pas le point de départ à Tuléar. Ifaty est une petite ville sur la côte. Il y a des plages à perte de vue et surtout une forêt de Baobabs. Je fais le plein d'informations chez Alain et réserve une chambre pour le soir du 5. Cet hôtel est remarquable. Les chambres sont des petits bungalows très propres, dans un immense jardin tropical très bien entretenu. En plus elles ne sont pas chères. Seul inconvénient dont je n'ai pas encore conscience, l'hôtel est situé au fond d'une petite ruelle très sombre la nuit, donc dangereuse. Le Franco-protugais que je rencontrerai le mardi 11 m'apprendra qu'il a été agressé à l'arme blanche par les pousse-pousse lorsqu'il rentrait de nuit (mais c'est un grincheux de nature, il l'avait peut-être cherché...). Conformément aux informations glanées chez Alain, je vais attendre la navette de l'hôtel Bamboo pour aller à Ifaty. Le rendez vous est devant une pharmacie. La dame de la pharmacie me gronde presque me disant que j'ai de la chance car la navette est en principe à 11h, mais elle n'est pas encore passée (il est 11h30). Chouet ! Une demi-heure de moins à attendre. Deux ouvriers attendent aussi la navette. On va discuter, discuter, discuter... Enfin à 13h voici la navette tant espérée. Erreur, le chauffeur vient juste nous informer qu'il a des courses à faire et qu'il repassera nous prendre dans une heure. Enfin le revoilà... pour nous dire qu'il ne pourra pas nous prendre avant 14h30. C'est une bonne entrée en matière pour visiter Mada, le pays "mora-mora". Les ouvriers ont perdu une journée de travail, je décide d'aller chercher une chambre, je partirai le lendemain très tôt en taxi-brousse. Le GdR suggère un hôtel constitué de bungalows en front de mer. Beurk! Entre la mer et les bungalows il y a une décharge. Le soleil étant rude, je décide quand même d'y rester, c'est après tout un hôtel fréquenté presque exclusivement par des Malgaches, et je suis là pour ça. Nuit sans histoire.