Lundi 12 juillet. Résumé : Encore des marches puis retour à Chengdu. Navigation rapide Après un bon petit déjeuner à la cantine, je pars assez tôt. Il ne me reste plus que deux ou trois heures de marche(s) pour arriver aux minibus qui repartent vers Chengdu. Pas de chance, les pèlerins, au moins deux ou trois cents personnes, viennent juste de partir. Ils marchent lentement, je ne me vois pas doubler une telle colonne qui s'étale sur deux cent mètres. Je reste donc en queue de peloton avec les « cancres » qui ne pensent qu'à s 'amuser et à rigoler avec moi. Arrivé aux minibus, il faut négocier dur pour ne pas payer le prix fort. En fait, ils essaient de me faire payer à moi seul tout le minibus (6 ou 7 places) me laissant croire qu'il va falloir attendre des heures pour le remplir. La négociation ayant duré assez longtemps pour qu'il y ait suffisamment de personnes pour remplir le minibus, ils sont bien obligés maintenant de me faire payer le prix normal. Il est midi, il faut à peu près deux heures de route pour atteindre Chengdu. Arrivé à Chengdu, je fonce à l'agence du Traffic Hotel, elle a bien reçu les documents de voyage et le billet d'avion. Je pars donc pour Lhasa demain matin avec un vrai faux groupe de routards. Il ne me reste plus qu'à tuer le temps dans cette ville sans âme. Me promenant dans les rues de la ville, je suis souvent abordé par de jeunes étudiants qui veulent perfectionner leur anglais. J'essaie de leur faire comprendre que ce n'est pas parce que je suis un « grand singe blanc » que mon anglais est correct, mais ils ne veulent rien entendre, plus je leur explique que mon anglais est mauvais, plus ils croient qu'ils sont eux même mauvais parce qu'ils ne comprennent rien. De vielles femmes pratiquent des massages bizarres (rien à voir avec les massages thaïlandais). Pour masser, elles passent les mains et les bras à travers le col. Elles travaillent les clients attablés aux terrasses des bistrots. Et c'est pas cher les 30 minutes.