Dimanche 29 août 2004
Résumé : transfert à Guilin en avion et départ immédiat pour Yangshuo

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Yahgshuo est l'un des sites les plus connus de Chine. Il s'agit des fameux pains de sucre plus souvent assimilés à Guilin.

Arrivé à l'aéroport de Guilin il faut gagner la gare routière et prendre un bus pour Yangshuo. Pas de problème, avec l'aide d'un américain qui parle chinois couramment c'est encore plus simple. De toutes façons, c'est très facile de reconnaître « Yangshuo » en idéogrammes (un bêta, une échelle et un gribouillis), même sans l'aide de l'américain j'aurais pu héler le bon bus. C'est assez rare en Chine, on essaie ici de nous faire payer le double du prix normal. Après négociation, je fais baisser le prix de 20 à 12 yuan pour un prix local de 10. Je m'en contente, mais l'américain fait un petit scandale pour les 2 yuan de différence, sa maîtrise parfaite du chinois impressionne. En fait, il n'est pas à 2 yuan près, mais il veut empêcher les chinois de prendre de mauvaises habitudes en « taxant » les étrangers.

Sous la pression de rabatteurs, j'ai du mal à trouver la guesthouse à laquelle je voulais aller (Lisa's guesthouse). Il y a une erreur sur le plan du GdR, je crois qu'elle a disparu et me dirige vers une autre beaucoup moins bien (Bamboo ghesthouse). Le patron de cette guesthouse est très envahissant, il se présente comme un guide. Malheureusement, pressé par le temps j'accepte de faire la visite à vélo avec lui. Je le regretterai plus tard car il s'arrête toutes les cinq minutes pour savoir si j'ai changé d'avis, il veut absolument me faire faire des trucs bidons et chers pour avoir sa commission, il se moque éperdument de ce que j'ai envie de faire. Moralité, ne pas prendre ce guide, il y en a beaucoup de très sympas dans la ville (en particulier des femmes).

En plus de la promenade dans la nature, le long d'une rivière, je visite une grotte et termine par la montée au Moonhill. Les grottes décorées à la chinoises valent au moins une visite. Ils mettent des spots de couleurs diverses, le résultat est plutôt réussi.

La partie la plus intéressante de la visite, c'est la montée au moonhill. Comble de bonheur, mon « guide » m'a proposé de me laisser rentrer seul à Yangshuo après cette visite, j'en étais enfin débarrassé. Le Moonhill est une colline surmontée d'une arche. Le premier objectif de la randonnée consiste à aller contempler le paysage depuis le dessous de l'arche (photo panoramique), il reste ensuite à monter au dessus de l'arche. Ici, chaque touriste ou groupe de touristes est pris en charge par une femme qui suit sa proie pas à pas en attendant qu'elle crève de soif et lui achète des boissons fraîches. D'ailleurs, pas question d'acheter quoi que ce soit à l'ange gardien d'un autre touriste. Dès le début de la montée vers l'arche je trouve mon ange gardien un peu envahissant. Il s'agit d'une femme d'une soixantaine d'années. Je décide de la distancer lors de la monté. La vache, elle résiste bien. Impossible de reprendre mon souffle, elle s'accroche. Je l'ai tout de même semée vers la fin, elle s'est mise à crier en chinois, sans doute me disait-elle qu'on se reverrait au sommet. Finalement, j'arrive sous l'arche en 10 minutes (pour 35 minutes annoncées dans les guides). Le paysage est tellement beau depuis l'arche qu'on ne peut pas s'y arrêter moins d'une demi-heure. Évidemment, cinq minutes après mon arrivée, voici à nouveau mon ange gardien. Je mitraille avec mon appareil photo malgré le ciel couvert. Il reste à gravir le sommet de l'arche. J'invite sans succès mon ange gardien à me suivre. Je partage le sommet avec un seul chinois pendant une trentaine de minutes. Le point de vue est encore plus impressionnant que sous l'arche (photo panoramique). Je poursuis le mitraillage photographique. A mon retour sous l'arche je fais enfin affaire avec mon ange gardien, finalement elle est sympathique et a le sens de l'humour. Je lui fais tout de même comprendre que si elle avait été moins collante elle aurait gagné davantage.

Le retour seul à la ville est assez difficile car je n'ai aucun point de repère, je dépasse allègrement la rue des guesthouses jusqu'à me retrouver de l'autre côté de la ville. Il me faudra près d'une heure pour trouver mon chemin. En effet, ce n'est pas évident de demander son chemin avec des gestes, surtout quand on ne connaît même pas le nom de la rue qu'on cherche.... En fait, il me fallait attendre qu'un chinois comprenne qu'étant étranger, je cherchais la rue des étrangers.

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