Mardi 24 août 2004
Résumé : visite de Lijiang et de Baisha

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Dès le petit matin je vais prendre le petit déjeuner dans un restau pour routards où on parle anglais et où sont organisés des treks. Les nouvelles sont plutôt négatives. Confirmation de ce que j'ai cru comprendre la veille: il semblerait que les intempéries et inondations aient bloqué l'accès au gorges. D'autres sources plus ou moins fiables confirment cette information.

Je constate que les chinois continuent à cracher dans la rue. Je suis en particulier choqué par une élégante, couverte de bijoux, déguisée en gros bonbon rose. Elle racle bruyamment au plus profond de sa gorge pour souffler un pire glaillot juste à mes pieds.

Mon hôtel est indiqué par le GdR comme donnant sur la « place du marché ». En fait, il n'y a pas plus de marché que dans les autres rues ou places. Voyant plein de chinois arrivant du sud de la ville avec des cabas remplis de légumes, je me doute qu'il y a un vrai marché. Pour le trouver, il suffit d'aller en sens inverses de ceux qui trimbalent des légumes. Je trouve enfin le vrai marché qui est très étendu, il vaut bien le déplacement. Toujours en faisant confiance aux indications plus ou moins foireuses du GdR, je trouve une place remplie de minivans, en principe je devrais en trouver un ici pour Baisha. Mon chinois n'étant pas à la hauteur, après quelques gesticulations, je comprend qu'aucun ne va à Baisha. Je passe et repasse au cas où. Je comprends enfin la marche à suivre, il faut soudoyer un chauffeur de minivan pour le détourner de son chemin. Après négociations, je trouve un chauffeur qui m'y amène pour 30 yuan.

La visite de Baisha est intéressante. Il parait qu'ici c'est une « société matriarcale ». Il semblerait que les femmes du village n'aient très bien compris ce qu'est une « société matriarcale » puisqu'elles font tout. On voit les femmes au travail en particulier dans tous les commerces, elles s'occupent aussi des travaux des champs. Les hommes sont tous réunis autour de tables de fortune pour jouer aux cartes ou aux dominos. Finalement, une « société matriarcale », ce n'est pas si mal.

Autour du village, on est vite dans la campagne, quelques habitations semblent bien préservées (et bien différentes de celles de Lijiang). La principale attraction de ce village, c'est un temple avec des décorations bouddhistes très intéressantes (malheureusement, interdiction de photographier).

De retour à Lijiang, je monte au parc (photo panoramique) et visite la pagode de Wagu. Cette visite un peu sportive mérite le déplacement.

A propos de l'ouverture des gorges, le soir sur internet j'ai le fin mot de l'histoire (www.tigerleapinggorge.com), la route est coupée pour travaux entre juillet et le 10 octobre. Mais c'est les taxis ou autres moyens de transport utilisés par les agences qui ne peuvent pas y aller. La randonnée elle même, celle sur la haute route, semble faisable. Je décide donc de prendre le bus de 7h10 le lendemain pour me rendre à Qiaotou, village situé à l'une des extrémités des gorges. Je verrai bien sur place que qui est faisable en une journée.

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