Lundi 8 juillet 2002
Résumé : promenade jusqu'à Pambarpuram puis départ pour Trichy.

hr

arriere index site index carte avancer

hr

Navigation
rapide
Comme le premier bus pour Trichy est à 13h30, j'ai le temps d'aller me promener. Je vais marcher sur les hauteurs de Kodaikanal, il faut traverser une forêt, ensuite la route sur une corniche permet d'avoir un superbe point de vue sur le lac de Kodaikanal. J'arrive finalement au village rupin de Pambarpuram, on se croirait bien en occident ici.

A mon retour en ville je rencontre le vieux guide avec lequel je désirais faire le trek de la veille. Il n'a pas l'air fâché. Je lui indique avec qui j'ai finalement fait affaire. Il me répond "ah oui, l'ivrogne !". En fait, il m'attendait hier soir dans une petite agence de voyage. Il me l'avait expliqué mais je n'avais pas compris son anglais. Comme j'ai beaucoup de mal à comprendre l'accent anglais des indiens, au lieu de faire répéter plusieurs fois, je fais souvent semblant d'avoir compris.

Départ pour Trichy à 13h30 comme prévu. Je voyage en compagnie d'une australienne, ce qui me permettra de bavarder un peu plus que d'habitude. Elle est en Inde pour six mois pour faire de la méditation zen. Elle fait quatre heures de méditation par jour. Comme toujours lorsque deux routards se rencontrent, nous échangeons quelques tuyaux.

Arrêt pipi à mi-chemin. Tous les hommes vont pisser en coeur sur le talus de l'autre côté de la route. J'y irai quand il y aura moins de monde. Je me balade innocemment et je me retrouve au milieu de femmes accroupies. Tiens donc, elle se reposent bizarrement ici. Soudain une croupe nue se dresse devant moi. Je comprend que je ne suis pas là où je devrais être. Je prend un air dégagé et retourne vers l'autobus. Cela m'aura permis de d'apprendre que les femmes indiennes sont bronzées jusque dans leurs parties les plus intimes.

En retournant vers le bus je passe sans doute trop près d'un groupe de singes. Plusieurs mâles grognent et me montrent leurs longues canines. Je suis presque sûr que je vais me faire attaquer. J'essaie le bluff, je vais leur faire croire que je n'ai pas peur. Je m'immobilise devant eux et les regarde droit dans les yeux tout en reculant tout doucement. Lorsque je suis à environs deux mètres, les grognements commencent à faiblir. Ouf ! je suis sauvé.

Le bus repart, puis nous arrivons à Trichy (ou Tiruchirapally pour les courageux). J'impressionne l'australienne avec ma boussole attachée au bracelet de ma montre car à la sortie du bus, je lui montre immédiatement le chemin vers nos hôtels respectifs. Le mien est tout près de la gare routière. Il propose les chambres pour 24 heures. Cela signifie qu'étant arrivé en fin d'après midi, je dispose de ma chambre le lendemain jusqu'en fin d'après midi. Cela est fort sympathique puisque demain je dois prendre un bus de nuit pour Madras.

La journée s'achève au restaurant de l'hôtel. Dès que je suis assis, cinq ou six bonshommes viennent s'exciter autour de moi, ils trépignent d'impatience en attendant ma commande. Ils causent tous ensemble l'anglais épouvantable des indiens. Malgré ces perturbations sonores et une pluie de postillons je fais mon choix. Cela relance les blablas. Que se passe t-il, aurais-je fait un mauvais choix ? n'en ont-ils plus ? Finalement, je ne sais trop comment, ma commande s'avèrera être un plat de champignon massala qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.

hr

arriere index site index carte avancer