Jeudi 7 Juillet
Résumé : Sanchez et le parc national de Los Haïtises.

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De bon matin nous partons pour Sanchez, cette ville est le principal point de départ pour visiter le parc national de Los Haïtises. Une partie du parc est en pleine mer à une heure de barque à moteur, cette partie est constituée d'îlots disséminés rappelant vaguement la baie d'Along. La visite consiste à se balader entre ces îlots, à aller voir l'île aux oiseaux, il y a une ou deux haltes prévues pour visiter des grottes décorées de dessins et de pétroglyphes qu'y ont laissé les amérindiens. Enfin, il y a aussi trois types de mangroves à découvrir.

La veille nous avions contacté toutes les agences de Las Terrenas qui organisent des visites du parc. Les prix annoncés allaient de 2000 à 2500 pesos par personne. C'était comme précédemment au cours de notre voyage bien difficile de trouver d'autres touristes pour partager une embarcation et les agences refusent d'organiser une visite pour moins de quatre personnes. On avait presque fait affaire, mais ce matin tout est annulé à cause des effets de bord du cyclone Dennis : le temps est couvert, il y a des averses et la mer est agitée.

Étant à Sanchez, on va bien voir ce qu'on nous propose. Après avoir déposé nos sacs à dos dans un hôtel nous fonçons vers l'agence Amilka près du port. Comme les autres, ils ne sont pas très chauds pour organiser cette sortie pour seulement deux personnes. De plus, ils essaient de nous en dissuader car le temps étant couvert, on ne verra pas grand-chose... mais si on insiste ils nous l'organiseront. On décide de prendre le temps de réfléchir car on peut aussi remettre cette visite à demain. Un jeune nous ayant suivi depuis l'hôtel à tout compris de l'extérieur et nous a envoyé un de ses pots. Son pot nous propose de nous l'organiser avec un barque de pêcheur à un prix défiant toutes concurrence (1300 pesos par personne). A priori, on n'a pas trop confiance, il faut vraiment réfléchir....

Après une heure de réflexion, on revient s'informer à propos de la dernière proposition, où est la barque ? dans quel état est-elle ? ont-ils des gilets de sauvetage ? Tout semble okay, on fait donc affaire. C'est parti pour une interminable traversée d'une heure sur un frêle esquif qui est secoué dans tous les sens. Le plus dur, c'est le vent de face qui nous déverse en permanence des gerbes d'eau comme si quelqu'un nous jetait des seaux d'eau sans discontinuer. En plus, la barque rebondit durement sur les vagues, on a l'impression qu'elle va finir par se fracasser, cela devient tellement insupportable qu'on exige de ralentir.

Après une heure de ce traitement, c'est enfin la délivrance, malgré nos capes de pluie nous somme trempés jusqu'aux os, mon passeport qui était dans ma banane en principe étanche ressemble à une serpillière, l'étui de l'appareil photo dégouline pourtant j'ai fait tout ce que j'ai pu pour l'abriter. Heureusement, l'appareil lui même est juste humide. Mais tout cela est terminé, le calme est revenu, on voit enfin la tête du guide qui est tout sourire.

Nous sommes au milieu des îlots, en pleine sérénité, le moteur s'est calmé, on n'entend plus son bruit infernal. Malheureusement pour les photos, pas le moindre rayon de soleil, nos photos seront tellement moches qu'il faudra les travailler en profondeur pour faire apparaître des couleurs. Comme pour agrémenter la visite, nous croisons un bateau à fond plat pour touristes, on voit bien que le fond est plat puisque le bateau est renversé, une quinzaine de passagers sont montés sur la coque retournée (ils ne risquent rien car ils ont réussi à accoster près d'un îlot et ils ont tous un gilet de sauvetage). Depuis le bateau renversé on m'interdit de prendre des photos, finalement, je me demande si on n'est pas plus en sécurité à quatre sur une vraie barque de pêcheurs plutôt que sur ces embarcations douteuses pour touristes. Sinon, pour nous la visite se passe comme prévu : l'île aux oiseaux, une grotte avec ses décorations amérindiennes, des pêcheurs, et enfin les mangroves que nous attendions avec beaucoup d'impatience. Nous prenons le temps de visiter les mangroves noires, malheureusement, un arbre est tombé en travers du bras de mer, impossible d'aller plus loin pour voir les deux autres types de mangroves. Quelle frustration.

Après une heure de visite on doit rentrer, on exige de rentrer à vitesse réduite. Le guide et le chauffeur nous rassurent, le vent étant dans le bon sens on sera au sec. Cela s'est avéré vrai, bien que pas mal secoués par une mer un peu trop agitée, comparé à l'aller, le retour faisait presque croisière.

Nous passons le reste de la journée à attendre un peu de fraîcheur avant de ressortir pour nous restaurer et jouer avec internet.

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