Dimanche 20 juillet Résumé : Visite du Jokhang, marché. Navigation rapide Je dispose d'une journée complète pour terminer ma visite de Lhasa. Je marche dans tous les recoins de la vielle ville, mais je vais consacrer la plus grande partie de mon temps à marchander pour des souvenirs. Il y a ici un grand choix entre le marché de la place du Jokhang et celui du Barkhor. Je suis particulièrement attiré par les moulins à prière, malheureusement quand je les essaie je me fais presque toujours gronder car naturellement je les fais tourner dans le mauvais sens. Je retrouve aussi ici de nombreuses pièces d'artisanat que j'avais déjà vues à Kathmandou, on peut très facilement quitter le Tibet avec plein de souvenirs du Népal ! J'ai gardé pour l'après-midi la visite du temple le plus sacré du Tibet, le Jokhang. Il n'est pas nécessaire d'y entrer pour être saisi par la ferveur religieuse qui règne ici. Une épaisse fumée d'encens envahit l'atmosphère, les pèlerins se prosternent déjà devant l'entrée du temple. Je suis fasciné par ce spectacle que je peux observer pendant des heures sans me lasser. Finalement vers 14h je prend un billet pour commencer la visite du temple. Le Jokhang est un des plus anciens temples du Tibet. Il abrite en particulier la statue de Bouddha la plus vénérée du pays, le Jowo Sakyamuni. Les pèlerins font le tour de cet édifice, visitant chaque chapelle, faisant tourner des centaines de moulins à prière un chapelet et des offrandes sous la main. La ferveur culmine lorsqu'ils passent devant le Jowo Sakyamuni. Après avoir fait tourner moi même les moulins à prière, je me rends sur le toit de l'édifice qui offre une vue fabuleuse sur la région. Après 18h les visites des touristes sont terminées, c'est l'heure des offices religieux. Le GdR proposait alors l'astuce qui tue consistant à se laisser enfermer dans le temple. Juste avant 18h je retourne au temple, les moines qui filtraient les entrées sont occupés à ranger les tables où ils vendaient les tickets. Je prend un air dégagé et me dirige droit vers la porte du temple que j'ouvre sûr de moi. Comme espéré, les moines sont tellement préoccupés que personne ne m'interpelle. Me voici donc le seul touriste enfermé dans cette enceinte. Je me fais le plus discret possible pour assister à l'office. Les prières, les gongs, l'encens, c'est vraiment envoûtant, dommage de ne pas pouvoir participer.